lundi 25 novembre 2013

DEVELOPPEMENT : 57,8 milliards pour des projets en Casamance

Par Mamadou Lamine BA 
Le Littoral en Casamance

Le Sénégal et la banque mondiale ont signé une convention de financement, ce vendredi, de 57,8 milliards de nos francs pour le développement de l’agriculture et l’amélioration de la qualité de l’éducation de base en Casamance.

Le projet vise à accroître la productivité agricole en faveur des jeunes et des femmes dans les régions de Ziguinchor, Sédhiou et Kolda. Mais aussi améliorer l’accessibilité dans les zones rurales ciblées, par la construction de pistes de production. Le gouvernement du Sénégal contribuera, en contrepartie, à hauteur de 3 milliards de FCFA.


Pour Mme Vera Songwe, de la banque mondiale, l’institution veut soutenir les initiatives du gouvernement du Sénégal dans la relance du développement de la région. La convention veut promouvoir la diversification des produits agricoles à forts potentiel commercial…mais aussi d’assurer la sécurité alimentaire par la grande production de riz, de fruits et de légumes. 

TRANSPORT URBAIN: 50 minibus pour Ziguinchor en 2014

Par Mamadou Lamine BA 
Minibus Tata

Le directeur général du conseil exécutif des transports urbains de Dakar (Cetud) a annoncé, vendredi à Ziguinchor, l’envoi et la mise en circulation d’une cinquantaine de minibus de transport urbain pour la ville de Ziguinchor. L’objectif est de renouveler le parc automobile urbain de la capitale du sud et sera lancé dans le premier semestre 2014, avec des véhicules d’une capacité de 18 à 30 places assises.

Le mode de financement retenu pour l’opération est le crédit-bail. Il consiste à mettre à la disposition des transporteurs d’un véhicule moyennant « un loyer » mensuel, avec des exigences de respect des délais de remboursement, sous peine  de retrait du véhicule. Le projet, précise M. Thiam, est destiné aux opérateurs exerçant dans le transport dans l’agglomération urbaine de Ziguinchor.


Un GIE, dénommé Sotrazig, regroupant tous les transporteurs dans la commune, a été créé et sera charger de recenser et traiter les demandes de prêts et les valideront avant de les acheminer vers les banques… Le personnel qui sera engagé dans ce projet disposera, entre autres, d’un contrat de travail et bénéficiera de toutes les protections prévues par la loi en vigueur et sera doté de tenue de travail. 

samedi 23 novembre 2013

Adama BA: « Macky Sall est en sursis avec Moustapha Niasse »

Par Mamadou Lamine BA 
Adama BA

Adama Ba, du parti démocratique Sénégalais (pds) déclare que Macky Sall, est entouré de gens qui ont accompagné et égaré les trois premiers présidents du Sénégal. « Ils ont tous convoité son actuel fauteuil. Ils n’y sont pas parvenus et sont venus s’attacher à lui », a dit l’ancien maire de Gueule Tapée-Fass-Colobane.

Ce qu’il importe que le chef de l’état fasse, selon M. Ba, « c’est de massifier son parti, de donner plus de responsabilité à son parti et qu’il s’ouvre démocratiquement à la classe politique par des discussions d’intérêts nationaux pour sortir le Sénégal de son état d’enclavement économique et de la pauvreté galopante ».

Adama Ba affirme que Bennoo Bokk Yaakaar est une coalition « ñakk pexe » (alliance contre nature)… « Ils le savaient, ne pouvant pas aller avec Abdoulaye Wade, ils se sont agglutinés derrière Macky. Et aujourd’hui ils essaient de poser des bombes à retardement sur son mandat », a-t-il martelé.

Il juge que c’est par diplomatie et esprit de fairplay que Macky a ménagé Moustapha Niasse à la tête de l’assemblée nationale. « La vision, l’intelligence, l’attente et l’espoir de Moustapha Niasse, c’est de diriger le Sénégal. Et du point de vue constitutionnel, il est de fait, le remplaçant direct du président de la république », fait-il observer.

 « S’il arrivait une situation extraordinaire qui occasionne vacance de pouvoir, il passerait président. Et, à ce niveau, il faut analyser si les larmes qu’il a versées, le jour de son élection et installation, sont celles d’émotion ou d’espérance », prévient l’ancien collaborateur d’Abdoulaye Wade.


Le libéral dit ne pas comprendre qu’un « président de l’assemblée nationale, élu pour porter la voix du peuple, avec au préalable la volonté de diriger ce pays, se met à verser des larmes dans l’hémicycle. Adama Ba souhaite que Niasse dise le pourquoi de ses larmes aux Sénégalais.  Pour lui, Niasse est «un homme face au peuple, face à son destin, assis sur son espoir ».

Djibo Ka: "La police de proximité me fait peur"

Par Mamadou Lamine BA
Djibo Leyti KA

Le chef de file de l'Union pour le Renouveau Démocratique n'est pas rassuré par la forme de recrutement des policiers devant assurer la sécurité de proximité dans le pays. " Ils doivent prêter serment devant u tribunal approprié avec des règles adéquates et qu’ils soient rattachés à des commissariats de gendarmerie", a t-il préconisé.

Ainsi, le député estime que " tout patriote applaudira des deux mains". Sinon, il pense que ce sera bizarre. "Ça me rappelle beaucoup de choses et ça fera peur… L’affaire a été trop politisée et les gens ont peur au Sénégal".  

DAKAR: Un jeune échappe au lynchage à Fann

Par Mamadou Lamine BA
Scène de Lynchage

Un jeune délinquant, d’une vingtaine d’années, a été sauvé par des forces de l’ordre, échappant à un lynchage public, ce vendredi, à 12 :30, devant la poste de Fann. Lui et son acolyte venaient de voler le téléphone portable d’un passager d’un véhicule. La victime, constatant l’absence de son appareil, par le kit piéton qui se balançait hors de sa poche, se retourne et le réclame aux deux jeunes, qui étaient à ses cotés.

Les deux voleurs tentent alors de l’intimider, l’un allant jusqu’à lever la main sur lui.  La scène attire l’attention des passants. Des jeunes filles essayent de raisonner la victime en vain. L’homme, élancé et mince, est décidé à récupérer son bien. Il fonce sur les deux jeunes qui, voyant que les visages se sont tournés vers eux, se dispersent, l’un traversant l’avenue, en pressant les pas.

Le conducteur d’un véhicule de la ligne 24 des Tata, descend et crie au voleur. L’un des délinquants prend la fuite mais son camarade est vite arrêté par des passants devant la poste de Fann. Jeunes garçons, filles et vieux le rouent de coups de points et de coups de pieds. C’est à ce moment qu’un policier de la circulation et un gendarme s’interposent et le sauvant du lynchage de justesse.


Le malfrat appréhendé est immédiatement menotté et conduit dans un véhicule de police. Son second, habillé en maillot et culotte bleue laissant apparaître son caleçon, avait pris la tangente, poursuivi par la victime qui tenait à reprendre son téléphone. La scène qui a eu lieu en pleine journée, sur l’avenue Cheikh Anta Diop, a ébahi les passagers du bus de la ligne 24, qui n’en revenaient pas. 

jeudi 21 novembre 2013

Vidéo: Regarder baaba Maal chanter la tradition

Vidéo: Regarder Baaba Maal chanter la tradition e Pulaar

SENEGAL: Les lois sont plus violées dans domaine national

Par Mamadou Lamine BA 
Une maison en construction

Le professeur Abdoulaye Dièye, a laissé entendre que " le domaine national est celui où il y a plus de violations des lois au sénégal". C'était lors d'un face à face avec les étudiants du Cesti, ce mercredi après midi. Il ajoute que " les violations du système foncier au Sénégal sont à l'origine de plusieurs conflits fonciers". Fanaye et Sangalkam, entre autres, ont été cités comme exemples. 

Madame Marième Sow d'ENDA, projectant un film intitulé "Ma terre, Ma vie", a dénoncé l'attribution des terres à des étrangers au préjudice des autochtones. Elle se dit pour les exploitations locales afin d'assurer la sécurité alimentaire. précisant que cette initiative sera effective avec une volonté "scientifique de l'Etat". 

A propos de l'acte 3 de la décentration, Mme Sow affirme que les vrais ruraux sont fiers de ce nom. Elle affirme que le passage des communautés rurales à des communes rurales ne profitent pas aux ruraux. C'est, pour elle, " en quelque sorte une manière de s'approprier des terres".

SANTE: Un médecin veut anticiper les morts subites au Sénégal

Par Mamadou Lamine BA 
Dr Alioune B. Diop

Le docteur Alioune Blondin Diop est inquiet face à la fréquence des mort subites, qu’il juge anormales au Sénégal. C’est pour cette raison que l’Association Médecins d’Afrique International, qu’il dirige, compte mener des campagnes d’éveil et de sensibilisation contre ce phénomène qui prend des proportions inquiétantes.

« On a remarqué qu’il y a de plus en plus de gens, probablement, qui était à coté de soi ou qu’on était avec, quelques minutes ou heures plutôt, et qu’on apprenne la disparition subitement. C’est souvent des personnes qui ne se plaignaient de rien, qui entrent dans la salle de bain, qui sortent et on apprend qu’elles sont mortes », déplore le docteur Diop.

Ce n’est pas normal, juge t-il, estimant qu’il n’y a pas d’études qui sont faites sur ces morts subites au Sénégal, ni d’enquêtes menées pour pouvoir établir les causses scientifiques réelles. En revanche, il dit que l’AMAI sait que l’ensemble des ces morts subites ont des causes neurologiques,  cardiaques ou pulmonaires. « Nous voulons prévenir contre ces trois sphères qui touchent les populations », a-t-il dit.  


Ces trois causes, pense t-il, peuvent être liées à l’environnement des victimes, à l’alimentation, à leur poids et à la carence de consultations médicales. Il souhaite éveiller un peu les populations, exposées à la tendance de la masse consommation et les amener à anticiper ou réduire la mortalité subite qui est devenue inquiétante au Sénégal et qui n’est pas encore mesurée.  

SANTE: Plus de 100 personnes examinées à la Sicap Darabis

Par Mamadou Lamine BA
Dr Alioune Blondin Diop

La section Sénégalaise de l’Association Médecins d’Afrique International (AMAI) a organisé, ce samedi, une journée de consultations médicales gratuites à la Sicap Darabis. 120 personnes, majoritairement indigènes, ont été consultées par trois (3) médecins généralistes et onze (11)  infirmiers Français entre 11h et 17h. Certains patients ont gracieusement reçu des médicaments.

« On a eu le diabète, le paludisme, l’hypertension, des pathologies neurologiques compliquées, des pathologies ulcéreuses, des troubles fonctionnels intestinaux à type de colopathies, des infections urinaires, pulmonaires et quelques cas de grippe », a déclaré le président de l’ONG humanitaire, Alioune Blondin Diop, au terme de la journée. 

« Cette journée est la première action d’une série  que l’association veut mener pour relancer ses activités au Sénégal. Parce que les besoins en santé sont encore considérables dans le pays », a expliqué le docteur Diop. Il inscrit ce geste dans le cadre du « soutien à l’effort de santé communautaire, en complément des actions gouvernementales dans ce secteur ».

La structure compte s’investir dans trois domaines, dans un avenir proche. « Il s’agit de la diffusion de nouvelles stratégies de lutte contre le sida, d’une série de consultations gratuites dans le pays et un plaidoyer pour la réduction des coûts exorbitants de certains médicaments essentiels pour les populations dans les pharmacies », a annoncé M. Diop.


Dans leur lutte contre l’épilepsie, le diabète, l’hypertension, entre autres, le docteur Diop annonce que des actions seront menées auprès de l’état pour que certains médicaments soient subventionnés. Puis un plaidoyer se fera au niveau des firmes pharmaceutiques internationales pour que certains médicaments soient accessibles aux patients démunis, selon le docteur Diop. 

jeudi 7 novembre 2013

Alpha SOW: Nous ne serons pas victime de notre discipline

Par Mamadou Lamine BA  
Alpha Sow: Président de l'amicale de la fac médecine

Alpha Sow, étudiant en 5ème année de médecine, par ailleurs président de l’amicale des étudiants de sa faculté, affirme qu’ils ont été poussés à ce mouvement d’humeur par les mauvaises intentions de leurs autorités. « Nous avons démarré les cours depuis le premier octobre mais nous sommes confrontés à un problème de logement », justifie t-il.

Pendant que certains professeurs ont déjà programmé des évaluations, selon M. Sow, il y a des étudiants qui ne suivent pas encore les cours. Ce qui va négativement impacter sur la suite de l’année pour ces derniers. » C’est pourquoi nous avons décidé que tous les étudiants restent chez eux jusqu’à ce que les conditions d’étude et de vie soient réunies », explique Alpha Sow.

« Depuis le mois d’Aout, le président de la commission sociale négocie pour nous les logements. On bute sur la mauvaise volonté de l’administration... La pression vient de plus haut. Parce que le directeur du Coud nous a certifié que le ministre de l’enseignement supérieur lui a intimé l’ordre de ne pas donner des logements aux étudiants en médecine tant qu’ils ne seront pas inscrits », explique t-il.

Il déplore cette forme de chantage qui consiste à obliger les étudiants à payer les nouveaux droits d’inscriptions avant de prétendre à un service social. « Si les étudiants ne peuvent étudier dans des conditions favorables, ils n’ont plus de raison de venir à l’université, surtout pour la faculté de médecine qu’il qualifie de référence car l’une des seules à respecter le calendrier  universitaire.


M. Sow de mettre en garde les autorités de l’institution. « Nous ne serons pas victime de notre discipline. Si les autorités déploient toute l’énergie et les moyens pour satisfaire les doléances de ceux qui ne sont pas dans les normes, elles doivent fournir des efforts pour nous qui sommes en règle, nous qui consentons des sacrifices pour remplir le quantum horaire. 

UCAD : La faculté de médecine démarre avec une grève illimitée

Par Mamadou Lamine BA 
Faculté de Médecine, de pharmacie et d'Odontologie

Les étudiants de la faculté de médecine, de pharmacie et d’odontologie de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar ont décrété, ce jeudi matin, un mot d’ordre de grève illimité. Ils réclament la réduction des frais d’inscription mais surtout l’ouverture du campus social pour permettre à ceux qui habitent loin ou n’ont pas de tuteur à Dakar de loger et de suivre les cours sans contraintes de temps. 
Adji Diouma Ndiaye, étudiante en médecine, justifie le mouvement d’humeur par la cherté des inscriptions qu’elle juge trop élevé par rapport à l’avoir des parents de certains étudiants. Elle dit ne pas s’opposer catégoriquement à la hausse de droits d’inscription, mais souhaite que des mesures accompagnent cette décision et que les conditions de vie et d’étude soient améliorées, notamment dans la restauration.

« On ne  nous a pas octroyé les logements provisoires. Ça nous permettrait de suivre nos cours sans contraintes de temps », note t-elle, ajoutant que beaucoup  d’étudiants ne peuvent pas rentrer parce qu’ils n’ont pas où loger à Dakar ». Adji invite les autorités du Centre des Œuvres Universitaires de Dakar (Coud) à prendre conscience que les cours ont démarré et que ces étudiants ont besoin de loger. 

COTE D’IVOIRE: 14 ex- dirigeants de la filière café-cacao condamnés

Quatorze ex-dirigeants de la filière cacao, accusés, ont été condamnés à des peines de
prisons pour des malversations massives commises entre 2002 et 2008. L'un d'entre eux a écopé de 5 ans de prison et les autres devront purger 20 ans en cellule. Le procès qui a duré un an et demi sur une affaire de détournements de fonds portant sur des centaines de milliards de francs CFA.
Les peines prononcées sont à la mesure de l’ampleur des détournements qu’a connus la filière café-cacao pendant 5 ans lors de la dernière décennie. Outre les 20 ans de prison pour 13 prévenus, 5 d’entre eux devront aussi payer solidairement 67 milliards de francs CFA à titre de dommages et intérêts, notamment Henri Amouzou, ancien Président du FDPCC, l’une des structures de la filière, aujourd’hui dissoutes.
Son avocat, le bâtonnier Luc Adjé, se dit soulagé : « C'est un soulagement parce que nous arrivons au terme de ce procès. Mais aussi car  le tribunal a remis sa décision et a remis des éléments d'indices pour la poursuite du procès. »
Treize prévenus ont été relaxés. Pour certains, le tribunal a estimé qu’il y a prescription. Un « procès hors norme » qui a duré 18 mois.  Libérés provisoirement en 2010 après près de 3 ans de détention, les anciens barons de la filière café-cacao ont comparu libres. Ceux qui ont été condamnés, mercredi 6 novembre, à des peines de prison restent en libertés. Leurs avocats ont 20 jours pour faire appel.

Un procès dont les enjeux dépassent les seuls prévenus

Le feuilleton n’est peut-être pas encore terminé pour les 14 ex-dirigeants de la filière café-cacao condamnés à des peines de prison. Pour la trentaine de prévenus, la chute avait été brutale avec leur arrestation et leur détention en 2008 qui aura duré presque 3 ans avant de bénéficier d’une liberté provisoire.  Ils ont été les symboles des dérives de la libéralisation de la filière.
Mais même si les condamnés sont pour certains des anciens dirigeants des différentes structures de gestion qui avaient vu le jour, les connaisseurs du dossier estiment que ce ne sont que des lampistes et que les véritables bénéficiaires des détournements, anciens et actuels ministres notamment, de tous les bords politiques, n’ont pas été touchés. Certains avocats de la défense se sont d’ailleurs étonnés au cours du procès que des témoins entendus lors de l’instruction n’aient pas été cités à comparaître.
Le bâtonnier Luc Adjé a même parlé de « procès déséquilibré et inéquitable ». Le Président du Tribunal, Hamed Coulibaly Souleymane, lui avait alors promis un « procès juste et équitable ». Avant de faire appel de la condamnation de certains de ses clients, Luc Adjé estime que ce sera à la Cour d’appel de prendre la décision ou non de faire comparaître les responsables politiques qui ont eu un lien avec la filière café-cacao entre 2002 et 2008.

Rfi 

mercredi 6 novembre 2013

ZIGUINCHOR : Courfia Diawara crie son ras-le-bol

L’autre responsable de l’Apr à Ziguinchor n’est pas content de la gestion de la commune de la ville. Il l’a fait savoir lors d’une rencontre avec des femmes du parti dans la capitale du sud.


Par Mamadou Lamine BA

Le recteur de l’Université Assane Seck de Ziguinchor, par ailleurs responsable local de l’Alliance Pour la République (APR-au pouvoir) a critiqué l’état « délabré » de la ville de Ziguinchor, en marge d’une cérémonie de remerciement à l’endroit du chef de l’état Macky Sally et du premier ministre, Aminata Touré, cette semaine au centre culturel.
Pressenti candidat à la tête de la municipalité de Ziguinchor, Courfia Diawara n’a pas porté de gangs pour assener ses vérités à l’actuel équipe municipale sur l’état d’insalubrité et le « noir » constaté dans la commune. « Ziguinchor est délabré, nous le disons haut et fort » a-t-il lancé à l’occasion de cette cérémonie. Une manière pour celui que certains appellent déjà leur maire d’ouvrir les hostilités avant les locales de 2014. 
M. Diawara a également profité de ce moment de communion une frange des femmes républicaines de Ziguinchor pour les remercier du choix qu’elles ont porté sur sa modeste personne pour parrainer leur manifestation. Il a aussi félicité son mentor Macky Sall et le Premier Ministre Aminata Touré pour la vision et la clairvoyance dont ils ont fait montre dans la définition de la politique générale du gouvernement.