jeudi 27 mars 2014

LUTTE CONTRE LA CORRUPTION: Macky arme l’Ofnac et harrangue la troupe à Nafy Ngom

Macky Sall a outillé et galvanisé les membres de l’office national de lutte contre la fraude et la corruption. Statuts juridiques, pouvoirs et moyens Etatiques sont à la disposition de l’équipe de Nafy Ngom Keita
Nafy Ngom et S.E Le Président Macky Sall
pour enrayer la corruption. Une exigence éthique et une condition de développement, pour le chef de l’Etat.
 
Par Mamadou Lamine BA

Macky Sall a doté d’importants pouvoirs à l’Ofnac et lui ai conféré des statuts juridiques lui permettant d’exécuter efficacement ses missions. La lutte contre la corruption, selon lui, est une exigence éthique, un impératif de démocratie, une condition de développement par la promotion de la compétence, l’intégrité, la récompense du mérite et l’optimisation l’utilisation des ressources publiques.

« Le défi qui nous interpelle est de faire triompher la vertu, la transparence et l’intérêt général. Les résultats attendus, de par leurs enjeux, nous motive davantage dans notre marche résolue vers le cap fixé que sont la croissance économique, le progrès social dans la justice et l’équité », a déclaré le président de la république, à l’installation des membres de l’Ofnac, hier au palais.

« …La réception et le contrôle des déclarations de patrimoine de personnes assujetties, constitue une nouvelle manifestation de ma volonté de conférer à l’Ofnac davantage de pouvoirs dans la mission qui est la sienne. C’est aussi la manifestation de mon engagement à combattre fermement la corruption », a exprimé le chef de l’Etat devant les membres de l’Ofnac.

Macky Sall assure que les mesures nécessaires à la victoire sur la corruption seront mises à la disposition de l’office.  « Les moyens de l’Etat et des partenaires financiers seront mobilisés pour vous accompagner…La corruption est facteur d’inégalité sociale et d’injustice. Elle ruine les efforts d’une nation, annihile l’excellence, menace la paix sociale et met en péril la vie et l’avenir  des citoyens », a-t-il dit.

Macky Sall se dit rassuré par la palette de compétences au sein de l’Ofnac pour obtenir les résultats escomptés. « Vous êtes outillés et j’ose compter sur votre éthique et vos compétences tout en vous assurant de mon soutien indéfectible pour la réalisation de votre difficile et exaltante mission », a-t-il dit. Il leur a exhorté, comme viatique, l’endurance et la persévérance dans la leur tâche. 

Le combat contre la corruption intègre aussi un important volet sensibilisation et prévention pour infléchir toute velléité de corruption et renforcer le niveau de chaque citoyen des valeurs fondamentales de la république… La nouvelle gouvernance publique, selon Macky Sal, comme exigence majeure, est un facteur de restauration des valeurs positives qui fondent notre nation et confère son efficacité.


La patronne de l’Ofnac a assuré le chef de l’Etat de son engagement sans réserve à mériter sa confiance. « La corruption est une menace à l’Etat de droit, à l’égalité des chances, à la démocratie et la solidité des institutions. Elle pose des problèmes de sécurité, accroît les inégalités et génère des conflits. Son combat va contribuer à la gestion des risques de conflits potentiels », a-t-elle exprimé. 

mardi 18 mars 2014

PRESIDENTIELLE 2014 EN GUINEE BISSAU: Un parti politique votera Paolo Gomez

Par Mamadou Lamine BA                  
Ralliement 

Le Parti pour le Développement, la Démocratie et la Citoyenneté (PADEC) a rallié le camp du candidat Paolo Gomez, ce lundi 17 Mars, à son quartier général à Bissau. L’ancien fonctionnaire de la banque mondiale a reçu ce soutien après la validation officielle de sa candidature, par la cour suprême, comme candidat indépendant à la présidentielle en Guinée Bissau.

C’est le secrétaire général du PADEC, Luis Gomes SEMEDOL,  accompagné de son bureau, qui a matérialisé ce ralliement par la signature d’un mémorandum  avec le candidat Paulo Gomes. Pour Maurice Paulo Albinol, porte parole du PADEC, ce choix s’explique par le statut de figure politique incontournable de Paulo Gomes, en termes de compétences et d’expériences dans les affaires et la richesse de son carnet d’adresse. « Il a une excellente vision de développement pour la Guinée Bissau et privilégie le dialogue», a-t-il dit.

Paulo Gomes, en acceptant cet engagement de soutien d’un parti politique, considère la signature de ce mémorandum de soutien comme « un début d’une large ouverture pour accueillir les soutiens de toutes les forces vives du pays afin de remporter la présidentielle de 2014 et répondre aux attentes du peuple Bissau guinéen ».

Le candidat Paulo Gomes, s’est déjà lancé dans la course à la présidentielle du 13 avril prochain. Il a procédé, dimanche, à l’ouverture officielle du siège d’un mouvement de soutien des femmes au centre ville de Bissau. Cette cérémonie d’ouverture a été suivie par une visite de proximité aux habitants du secteur 7 de Bissau.

vendredi 14 mars 2014

JEAN M F BIAGUI A MACKY: « Nous voulons et revendiquons un Plan Marshal »

Par Mamadou Lamine BA  
S.E Le Président Macky SALL

« Nous voulons et revendiquons un Plan Marshal qui puisse notamment tirer sa quintessence de la maxime selon laquelle : ‘‘En Casamance, dire que tout ce qui n’est pas casamançais est sénégalais,  est aussi vrai qu’affirmer que, pour les Britanniques, tout ce qui n’est pas anglais est continental’ », lit on dans un communiqué de Jean marie François Biagui, secrétaire général du Mouvement pour le Fédéralisme et la Démocratie Constitutionnels (Mfdc).

Pour lui, la visite officielle du Chef de l’Etat en Casamance est une marque de considération à l’égard des populations du Sud, si l’on sait, cependant, que ces dernières se redécouvrent de plus en plus comme totalement livrées à leur triste sort, plus particulièrement depuis que le blocus imposé à la frontière avec la Gambie, par des syndicats du secteur des transports, isole davantage la Casamance du reste du pays.

La Casamance, rappelle t-il, est et demeure enclavée par la seule volonté de l’Etat et des pouvoirs publics. Ou, plus exactement, d’après lui, par le manque de volonté politique, de la part de l’Etat et de tous les gouvernements successifs du Sénégal, de se donner les moyens nécessaires pour le désenclavement total et définitif de la province méridionale du pays.

Pour lui, le désenclavement de la Casamance est à la fois une nécessité, un devoir et une obligation républicains; et qu’il est possible, pour peu cependant que nous le voulions. « Or, nous le voulons. Et puisque nous le voulons, réalisons-le, maintenant, totalement, et définitivement », souhaite t-il, indiquant que le désenclavement total et définitif de la Casamance n’est pas une fin en soi.

Il devrait, à son avis, participer de la volonté, nouvellement affichée par le chef de l’Etat, au travers notamment de l’Acte III de la décentralisation, de réhabiliter en tant que telles les Régions Naturelles du Sénégal, et parmi lesquelles la Casamance, en vue de les ériger en pôles de développement socioéconomique parfaitement et harmonieusement intégrés ou articulés à une économie nationale émergente.

Sous ce rapport, affirme t-il, … il urge que le budget de l’Agence Nationale pour la Relance des Activités socioéconomiques de la Casamance (ANRAC), estimé de nos jours à quelque 800 millions de francs (à peine suffisants pour couvrir les besoins structurels de l’agence), soit reconsidéré puis réévalué de manière résolument conséquente.

Au demeurant, il attend Macky Sall sur le terrain laissé en friche dans le cadre de la recherche de la paix en Casamance. Et c’est pour lui rappeler, dit-il, que « nous ne voulons pas d’une paix bricolée en Casamance, ... d’une paix fracturée, pas même d’une paix factionnée en autant de para-paix, ou de « parapets », que de factions du Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance (MFDC).

« Nous ne voulons pas d’une paix qui tutoie la triche, la mauvaise foi, la ruse, la tortuosité, d’où qu’elles procèdent. Car une telle paix ne peut être authentique et, par conséquent, elle ne saurait être, ni solide, ni durable. Non ! Nous ne voulons pas de cela. Nous voulons la paix, en tant qu’elle est une, comme la vérité, ou elle n’est pas », lance Jean Marie F. Biagui.

MACKY SALL A ZIGUINCHOR: Les jeunes républicains appellent à la mobilisation

Par Mamadou Lamine BA 
Jeunes Républicains de la Casamance

Les jeunes républicains de la Casamance, sous la coordination de Fossar Souané,  ont, dans un point de presse tenu au siège du parti, à Dakar, appelé à la mobilisation pour accueillir le chef de l’Etat qui sera en visite à Ziguinchor pour lancer le pôle de développement de la Casamance.  « Nous lançons un appel à toute la Casamance, de tout bord politique, ainsi que les populations, à se mobiliser pour accueillir Macky Sall », lit-on dans un texte.

Ce pôle, selon les camarades de Souané, qui démarre avec un projet structurant financé à hauteur de  vingt trois (23) milliards, constitue un véritable espoir pour les populations de la région. Ils saluent la réalisation prochaine de huit ponts par la China Great Wall à Ziguinchor, à Tobor, Marssassoum, Niambalang, Katakalousse et Diakéne. Ils ont aussi annoncé l’arrivée, en juin de deux bateaux pour mieux fluidifier le transport dans la région.

Les jeunes républicains apprécient surtout l’extension future du port de Ziguinchor qui va accueillir de gros porteurs pour desservir la région, faciliter le transport des produits locaux et qui va surtout desservir la Guinée Bissau et le Mali. Ils disent attendre de cette visite du président, qui séjournera trois jours dans la capitale du sud, un essor et le développement du tourisme. Ils invitent les sénégalais à préférer la destination Casamance, à l’instar des Européens.

Dans leurs projets à venir, ils comptent descendre dans les neuf départements de la Casamance naturelle pour sensibiliser sur le plan Sénégal émergent, afin que les populations se les approprient. Ils vont aussi s’investir dans le reboisement de la forêt qui est victime de coupe sauvage de bois et de la mangrove pour lutter contre la salinisation des sols et le développement du poisson dans les eaux de la région. 

mercredi 12 mars 2014

PAIX MONDIALE: Médina Baye invite le monde à Dakar en décembre

Terrorisme, perte des valeurs, misère, pauvreté et le choc des cultures
Jamhiyatu Ansaarud Diin
menacent le monde. Pour une paix par le développement, une solidarité et compétitivité mondiale et un rôle plus important des femmes dans la recherche de paix, Médina Baye réunira la Oumma islamique et d’autres communautés, à Dakar, en fin décembre prochain, autour de la « paix durable ».

Par Mamadou Lamine BA

Sous l’initiative du khalife de Médina Baye, Cheikh Ahmad Tidjane Ibrahim Niasse, la Jamhiyatu Ansaaru-Diin (les défenseurs de l’islam), structure qui regroupe les disciples de Cheikhal Islam, Cheikh Ibrahim Niasse, organise du 29 au 31 décembre 2014, à Dakar, une conférence internationale sur la paix mondiale, axée sur « la contribution de l’Islam à l’avènement d’une paix mondiale durable ».

Sous l’appellation « Initiative de Médina Baye », le khalife s’est inspiré de son père sur « la consolidation des potentialités de paix en faveur de l’humanité ». L’objectif principal de cette rencontre est la mobilisation des énergies de la communauté Cheikhal Islam, Baye Niasse, et celles des partisans de la paix, en vue de porter un message de cohabitation pacifique à toute l’humanité.

Elle a aussi pour but de favoriser une prise de conscience généralisée des enjeux et défis de la contribution de la religion musulmane à l’avènement d’une paix mondiale durable et d’agir en conséquence. A cet effet la structure a procédé, hier, à l’installation officielle du comité préparatoire de la dite conférence.

Le thème de la conférence se justifie par « la constatation que les différentes crises internationales qui se sont succédé ces dernières années ont connu une origine inhérente, notamment, à une perte de référentiel, à l’échelle mondiale, et à la déperdition progressive des valeurs morales universelles. Il en est découlé de graves confusions inconscientes ou entretenues ».

Tout ça a donné naissance à des termes comme terrorisme musulman, djihadiste ; une autre conséquence de la perte des repères qui a pris la forme de chocs de cultures et civilisations, d’oppression des peuples, de dépravation des mœurs à une échelle jusque-là insoupçonnée et même, dans certains pays, de guerres civiles , de rébellion et de génocides.

Ainsi, la sacralité de la vie humaine est mise à rue épreuve. Or une telle violence est clairement condamnée le Coran qui énonce, en son chapitre 5, verset 4 » : « quiconque tuerait une personne bon coupable d’un meurtre ou d’une corruption sur terre, c’est comme s’il avait tué tous les hommes », assimilant le meurtre d’un homme à celui de toute l’humanité.

Se basant donc dans les fondements du Coran et la tradition Prophétique, la JAD, estime que l’islam doit partager son message de paix avec l’humanité. Il s’agira donc de permettre aux opinions nationales et internationales de prendre davantage conscience de la gravité de la situation et de replacer l’islam dans son véritable rôle de porteur de paix, de solidarité, et de solidarité.

Mille participants, de toutes les confessions, en présence d’un haut aréopage d’érudits, d’intellectuels et de chercheurs, entre autres personnalités  sont attendus dans la capitale sénégalaise. Ils partageront sur les dangers de la recrudescence des conflits dans le monde et sur la conscientisation des décideurs sur les responsabilités à l’égard des peuples.

Le programme sera articulé autour d’échanges sur plusieurs sous-thèmes dont le Jihad : véritables enjeux et défis contemporains ; le terrorisme comme obstacle au développement ; la paix par le développement ; la solidarité et compétitivité mondiale ; le rôle des femmes dans la recherche d’une paix durable. Les échanges auront lieu en sessions plénières.

Les résultats attendus sont la mise en place d’un comité de veille et d’alerte chargé de prévenir les conflits, d’un comité de médiation pour la résolution durable de conflits, la création d’un fonds d’investissement et la création d’un fonds d’appui aux communautés défavorisées. Les panelistes se pencheront aussi sur les enfants soldats, utilisés un peu dans tous les conflits, à travers le monde. 

mardi 11 mars 2014

EVRA DANFA: "C'est au CM1 que j'ai été motivé"

Par Mamadou Lamine BA  
Evra Céléstin Danfa

Evra Célestin Danfa, est étudiant albinos, en master au département d’histoire à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Son parcours n’a pas été de repos pour lui. Il s’est battu corps et âme pour en arriver là, même s’il vit ce qui peut être un handicap, au quotidien.

Pour lui la vie est une formation sociale continue. « Les difficultés ont commencé à l’élémentaire et se sont poursuivis au collège, jusqu’au lycée. Les réalités, il faut les vivre pour les appréhender au juste. Même pour une personne sans, apparemment de défauts, rencontre des ennuis, alors imaginez un albinos », témoigne l’enfant de Ziguinchor.

Il reconnait que son cursus a été difficile. « J’avais des problèmes pour regarder le tableau et reconnaitre les écritures.  On a un problème de vision qui nous empêche de voir correctement. Alors pur m’en sortir, des maitres et des professeurs m’ont appuyé. J’en ai profité et aujourd’hui je suis là », se réjoui t-il.

Mais au fur et à mesure qu’il avançait, d’autres réalités sont apparues. Il a fallu faire appel à la volonté, l’abnégation dans l’amour des études, le soutien moral et psychologique des parents et certains amis.

Celui qui m’a le plus marqué, c’est M. Badji, quand je faisais la classe de CM1. Il me prêtait sa fiche de cours afin que je puisse recopier la leçon. Ça m’a beaucoup aidé et encouragé. Son geste m’évitait les déplacements vers le devant de la classe pour recopier.

A l’université, c’est moins complique car les professeurs n’écrivent pas les leçons au tableau. Ils expliquent et nous écrivons ce que nous entendons. Avec la bibliographie, nous allons à la bibliothèque pour faire nos recherches. Il ambitionne de décrocher son doctorat.

Parallèlement, Evra suit une formation en gestion des entreprises car pour l’Histoire, les débouchés sont limités. En attendant que les idées soient claires dans sa tête, il l’a rempli autant que possible. « Les projets viendront d’elles mêmes ».

Célestin écoute le zouk, le Cabo love et le rap. Son plat préféré est le « mafé et suppu kandjé ». Il n’est pas trop coureur de jupon, mais il a deux copines à sa corde. Juste des compagnons, rigole t-il. Il ne craint pas de clash parce qu’il sait comment les gérer. Et si une d’entre elle cherche un autre copain, il saura que c’est sa liberté.  

ADAMA FAYE: « Mimi Touré voulait m’écarter comme Compaoré a fait de Sankara »

Par Mamadou Lamine BA  
Adama Faye et Aminata Touré


Adama Faye, candidat à la mairie de Grand Yoff, également convoitée par le premier ministre, où elle milite aussi, a déclaré ce samedi, qu’Aminata Touré n’a pas été reconnaissante envers lui. Pire, elle a voulu le « liquider ». «  Mimi Touré voulait faire de moi ce que Blaise Compaoré a fait de Thomas Sankara », a-t-il affirmé, soutenant que c’est sans le connaitre.

« Elle a oublié que je ne suis pas Thomas Sankara pour tenter de me mettre à l’écart… D’ailleurs, je ne sais pas ce qu’un premier ministre va faire à la mairie de Grand Yoff ?», s’est il interrogé, regrettant « qu’on n’a pas besoin d’un premier ministre qui descend si bas ». Il a estimé que c’est juste pour lui barrer la route mais que c’est peine perdue.

Le frangin de la première dame, Marième Faye, a en outre, légitimé les divergences dans l’Apr. « Il faut de la divergence dans un parti qui grandi. Le choc des ambitions est inévitable. C’est dans ce cadre d’ailleurs que je me suis confié au premier ministre pour régler un différend. A ma grande surprise elle s’est retournée contre ma personne et n’a fait qu’empirer la situation », a-t-il révélé.  

Adama Faye a invité Mimi Touré à savoir être responsable et ne pas considérer que ses propres intérêts. « Il faut mesurer ce que nos actes peuvent faire de bien ou de mal à soi et surtout aux autres…C’est moi qui ai amené ici (Grand Yoff) Aminata Touré. Je me suis rangé derrière elle, comme coordonnatrice communale. Hélas, elle a été ingrate avec moi », a-t-il regretté. 

CULTURE: Pul’art Bi débarque avec « Nafoore »

Par Mamadou Lamine BA      
Djiby Ba alias Pul'art Bi

Le jeune artiste chanteur Hal Pular de saint Louis, Djiby Ba, alias Pul’art Bi annonce un album composé de dix neuf titres et un intro. L’opus, son premier, mélange d’amour, de social accès sur la pauvreté, de modernité avec les bienfaits et méfaits des téléphones portables, de l’amitié, de son Fouta d’origine, un hommage à sa maman et une chanson délire sur les réseaux sociaux. Il chante aussi Saint Louis et le Jolof. En Français, en Anglais, en Wolof et son Pular, il a servi tous ses fans, nationaux et internationaux.

Le rappeur vole aujourd’hui de ses propres ailes avec son label, Tin Tinoy. Né d’un père griot, joueur d’un instrument à corde, Peulh, la musique est dans son sang. Ce qu’il a lui-même pratiqué pendant sa tendre jeunesse. Il est entré dans le Hip Hop en 1997 mais les choses sérieuses ont débuté en 2000. Après avoir fréquenté deux groupes de rap, il s’est lancé en carrière solo six ans après, à Dakar, avant de rallier sa ville natale en 2010, où il s’est jusque là installé. 

Il explique que le concept Nafoore fait référence à quelque chose qui a de la valeur, qui sert à quelque chose, qui te rend utile. Ses dix sept ans passés dans le milieu, ont été une école. « J’ai beaucoup appris et servi. En quelque sorte ça m´a rendu utile à moi-même et à mon entourage », dit il. Son message à l’endroit de ses collègues rappeurs est celui de paix, amour et harmonie. « Beaucoup pensent le rap est une musique de bandits, mais le rap est un créateur d’emplois avec des milliers de jeunes qui y gagnent légalement leurs vies.

Mieux, le Rap a démontré qu’il est un porteur de valeurs citoyennes. « Y’en A Marre a donné l’occasion à des millions de sénégalais de s’exprimer et d’agir de manière citoyenne et responsable, à un moment crucial de notre histoire. Ça c’est le rap qui en est la base. Il y a aussi le Journal Rapé, qui une création de notre génération qui fait le tour du monde, sans mentionner d’autres exemples », exprime fièrement Pul’arBi. Il explique qu’ils ont leur éducation sénégalaise qui ne les permet pas de dire n’importe quoi, qui pourrait heurter leurs parents. 

dimanche 9 mars 2014

LOCALES DE JUIN 2014: Adama Faye attaque Mimi Touré et cogne Khalifa Sall

Adama Faye
Adama Faye, candidat aux mairies de Grand Yoff et Dakar
a solennellement annoncé ses candidatures à la mairie de Grand Yoff et celle de la ville de Dakar. Si l’opération semble prétentieuse, le frère de la première dame peut compter sur les femmes, les jeunes filles et garçons, dont les « Streets boyz », de sa base, pour aller à l’assaut de « l’ingratitude et de la tricherie ».  

Par Mamadou Lamine BA

« Je déclare ma candidature pour la mairie de Grand Yoff, en premier, et celle de la ville de Dakar ensuite », a déclaré, Adama Faye, ce samedi, à la permanence de l’Alliance Pour la République (Apr) de Khar Yalla, devant des milliers de femmes, de jeunes filles et garçons qui ont massivement répondu à l’appel; convoyés par une vingtaine de délégation, dont celle de Janne F. Kayoungha.

Adama Faye a annoncé un programme de dix neufs points, réalisable en quatre ans, pour les dix neuf communes de Dakar. « Je vais dégager trois cent millions pour financer les associations féminines qui se cotisent, par quinzaine, pour se solidariser », a-t-il promis, ajoutant que « si la mairie n’a pas cette somme, il la sortira de sa poche ». Mieux, il a va subventionner les maris qui ont deux épouses.

Le candidat a également révélé un programme de plateaux multifonctionnel de proximité, des districts de santé de proximité pour soulager les patients des quartiers avant de formuler l’intention de faire revenir les cantines dans les écoles de la collectivité, en plus de projets pour l’emploi des jeunes, qu’il dit réserver pour la campagne, avant qu’on ne lui vole son idée.

Adama Faye a précisé que si son parti n’avalise pas sa candidature, il ira seul aux élections locales. « On est pas dans un parti non encore structuré. Et chacun a ses ambitions. Le titre de beau frère du président de la république ne m’empêchera donc pas de poser ma candidature. Si l’Apr ne la valide pas, je suis prêt à aller sous ma propre bannière », a-t-il avertit. 

Il y a des politiciens, à son avis, qui profitent du programme du chef de l’Etat pour tromper les citoyens. « C’est à l’image de Khalifa Sall, le maire de Dakar. Je l’ai entendu dire que dans quatre mois, la ville va complètement changer de visage. Comme tout socialiste, il attend l’approche des élections pour glaner des réalisations», a dit Ada Faye.

Il dit être contre que, malgré le budget de la ville de Dakar, le maire Khalifa Sall n’ait rien fait. « Il attend les onze derniers mois pour entamer des travaux, et à quatre mois des locales, pour annoncer un nouveau Dakar. Je pense que dès l’instant que les citoyens lui ont fait confiance et un budget mis à sa disposition, il devait s’attaquer aux préoccupations de ses administrés », a-t-il lancé.


Adama s’est interrogé sur les appels d’offres, la transparence, sur le propriétaire du terrain où sont faits les pavés et la réalisation des feux rouges dans Dakar. « On sait comment tout ça s’est passé. Alors, qu’il ne panique pas ; parce que quand il parle, ses yeux sont exorbités. Dès que nous serons à sa place, nous clarifierons les choses », a défié Adama Faye.  

samedi 8 mars 2014

SÉRIE D'ARNAQUES: Ndiack Sarr dénonce le « bordel » au Sénégal

Par Mamadou Lamine BA   
Ndiack Sarr

Ndiack Sarr blâme « une pénurie d’honnêteté au Sénégal où chacun tente d’arnaquer son alter ego », déplorant que ce soit l’Etat, à travers son agence de régulation, qui cautionne ces agissements barbares, dégoûtants, démoniaques et écœurants dans le silence. « Je suis profondément peiné de voir que tout le monde reste muet alors que ces voyous organisent la saignée des sénégalaises et des sénégalais », crache t-il.

« Récemment, une entreprise privée a posté une information portant sur le financement gratuit des jeunes porteurs de projet, avec un numéro serveur vocal… Quand quelqu’un appel on lui facture au moins quatre cent (400) FCFA, la minute par », soutient M. Sarr. Dans ce Sénégal où tout le monde a des problèmes, combien de personnes pourraient bien appeler chaque jour pour avoir un financement, s’est-il interrogé.

« J’ai pris mon téléphone et j’ai appelé pour pousser les investigations. Après multiples essais, dues au fait que le serveur était saturé à cause du grand nombre d’appels. J’ai finalement eu, au bout du fil, une téléopératrice. Elle avait une très belle voix. A l’entendre parler je me suis vite rendu compte, pour avoir longtemps travaillé dans le télémarketing, qu’elle avait maitrisé à merveille son script », narre t-il.

Il révèle que ces dernières essayent de garder l’interlocuteur le plus longtemps possible au téléphone pour enregistrer sa demande avant de donner rendez vous la semaine suivante. Et ainsi de suite, poursuit-il, jusqu’à ce que la personne soit épuisée et qu’elle finit par abandonner. Résultat, à son avis, « l’entreprise est entrain de se faire des millions sur le dos des sénégalais ».
La deuxième arnaque, ajoute t-il, est les jeux sms d’une compagnie téléphonique, de loterie, de marketing et la voyance en direct qui pullulent dans les télévisions du Sénégal. Il regrette qu’en n’envoyant rien qu’un message, on peut gagner des millions, une voiture, un mouton et autres produits...Et en appelant un serveur qui bouffe tout un crédit, on peut connaitre son avenir, même le jour de votre mort.

M. Sarr reprend que la troisième arnaque est une émission qui passe sur une chaine de télévision, où des gens appellent pour demander la dépense quotidienne. « Déjà que l’appel coûte excessivement cher, en face de l’écran, il y a de belles demoiselles qui exhibent, de la manière la plus vulgaire possible, leurs corps, armées de billets de banques tout neuf à la main », crache t-il.

Là aussi, elles retiennent le plus longtemps possible l’interlocuteur, en le faisant parler jusqu’à ce que son crédit finisse, pour après s’écrier … « oh, dommage, j’allais lui donner 2 billets de 5000 FCFA ». M. Sarr invite le média sénégalais à repenser leurs insertions publicitaires car, à son avis, « maintenant, même un malade mental peut se lever et aller voir les quotidiens de la place pour insérer sa bêtise ».

SUPPRESSION DE L’EXPORTATION DE LA FERRAILLE: Les acteurs disent non au renouvellement de la mesure

Par Mamadou Lamine BA 
Ferrailleurs

Les membres du syndicat national des ferrailleurs, brocanteurs et recycleurs du Sénégal (Snfbrs/Cnts) ont marché, la quatrième fois, hier, de la place de l’obélisque à la Rts, pour dire non à la reconduction de l’interdiction de l’exportation. « Déjà soixante dix mille  (70.000) emplois sont perdus. Si la mesure est renouvelée, c’est notre mort signée », a avertit Moustapha Kane, secrétaire général du syndicat.

« Nous vivons et faisons de la ferraille. C’est la source de financement de l’éducation de nos enfants, la prise en charge sanitaire de nos familles et la satisfaction d’autres besoins », a exprimé M. Kane. Il informe que depuis neuf mois, 2 Mai 2013, ils survivent parce qu’ils ne travaillent presque pas. « L’Etat a donné le monopole à un Chinois qui n’a qu’une fonderie », a-t-il dit.

Les protestataires, venus de toutes les régions du Sénégal et même de certains départements, disent ne plus se reconnaitre dans leur pays. « L’Etat devait nous protéger et non nous humilier… S’il nous entend, tant mieux, sinon, nous allons nous exprimer autrement », a-t-il avertit, soutenant que si eux ne travaillent pas, la Société de Métallurgie Africaine (Someta) va fermer ses portes aussi.

M. Kane a dit qu’ils produisent, d’habitude, vingt et un mille (21.000) tonnes par mois, là où la Someta n’a besoin que de trois mille (30.000) tonnes mensuel. Résultat : le marché est inondé. « Nous vivons une mévente de laquelle la société profite, pour nous exploiter. Ils prennent le fer et nous donnent rendez-vous 21 jours après, pour aller chercher notre argent », a-t-il déclaré.

Les ferrailleurs demandent au chef de l’Etat de libéraliser le secteur afin que les milliers de jeunes et de personnes âgées qui en vivaient puissent retrouver leur dignité et assurer celle de leurs familles. Diabaye Gningue, soixante six ans, qui est venu de Bambéye, assimile le renouvellement de la mesure à du lait frais versé par terre, dans l’espoir d’obtenir du lait caillé.

jeudi 6 mars 2014

SANTE: Un jeune Guinée sera acheminé à Dakar pour soins

Par Mamadou Lamine BA  
Reins

La direction du Mouvement des Guinéens du Sénégal (MOGUISEN), va évacuer le jeune Guinéen, Thierno Sadou Barry, portant une balle dans son rein depuis plus de 15 mois, sur Dakar pour soin. La décision a été prise deux jours seulement après sa première assemblée générale du mouvement, qui se veut une solution sociopolitique et de changement effectif et positif du peuple Guinéen.

Selon  Augustin Facély MARA, secrétaire général du Moguisen, « un médecin membre du mouvement à Tambacounda et le docteur Mohamed Dahaba, Guinéen et spécialiste des reins, se rendront les jours prochains à Conakry, pour revenir avec le jeune à Dakar »… Sadou a été atteint lors de la répression policière, supposée commanditée par Alpha Condé, contre des citoyens qui réclamaient des élections législatives démocratiques et transparentes, dans ce pays.

Le jeune abandonné à son sort par l’Etat guinéen, qui dit  consacrer une partie du budget national à la caisse de sécurité sociale, et par les leaders de l’opposition dont d’anciens premiers ministres, à l’appel desquels, la population était sortit pour manifester. Son cas a été connu du public grâce aux actions du jeune leader Mohamed Lamine Kaba qui a mobilisé des médias pour interpeler les Guinéens sur son sort.


Les parents du jeune Barry ont bien accueilli cette nouvelle, affirmant qu’ils commençaient à désespérer. Des compatriotes ont aussi salué l’acte, tout en invitant le peuple Guinéen à la solidarité autour de ce jeune « qui a risqué sa vie pour la démocratie dans leur pays, longtemps plongé dans des dictatures de l’indépendance au départ de Moussa Dadis Camara du pouvoir du pouvoir. 

CONTRE LA PIRATERIE MARITIME: Aly Haidar annonce une loi plus répressive

Par Mamadou Lamine BA    
El Aly Haidar, Ministre de la pêche et des affaires maritimes

Le ministre de la pêche et des affaires maritimes, El Aly Haidar, a annoncé, hier matin, que le Sénégal est en train de réviser sa loi pour mettre fin au piratage dans ses eaux. « Nous revoyons la loi, qui ne prévoyait ni l’emprisonnement, contrairement à certains pays de la sous région,  ni la saisie du bateau, mais seulement la cargaison et du filet », a-t-il déclaré.

Il a affirmé qu’avec la nouvelle loi, le capitaine ira en prison et le navire sera saisi. « Nous n’allons plus laisser faire des bateaux pirates dans nos eaux, c’est pire que le trafic de drogue. C’est de gens qui viennent piller nos ressources, transformer notre poisson, qui est notre sécurité alimentaire, en farine pour nourrir leurs cochons, ce n’est plus possible », a t-il dit.

Aly Haidar dénonce que des bateaux Européens viennent pêcher illégalement dans les eaux sénégalaises. « Ce sont de multirécidivistes, qui par la corruption,  arrivaient à s’arranger une libération quand on les arrêtait… Mais aujourd’hui ils ont compris le message, faisant référence aux deux bateaux arraisonnés en janvier et libérés après une amende.

Haidar dit qu’il y a actuellement quarante deux navires chinois, russe, ukrainiens et autres nationalités qui sont dans les eaux de la sous région avec des licences de complaisances et qui se retrouvent dans nos eaux.  Nous avons arraisonné un bateau Ukrainien  et la procédure est engagée pour l’arraisonner à nous », a-t-il laissé entendre. 

Selon le ministre, en plus de l’insécurité alimentaire, avec le petit pélagique et la sardinelle qui nourrissent l’essentiel de la population, il ya risque. « On peut dire sans se tromper que tous les reproducteurs lents, dont le requin, qui se reproduit à l’âge de huit ans, le grand mérou noir des profondeurs, le grand barracuda, l’espadon, les thons rouges  sont  menacées », a-t-il avertit.

Deux bateaux avaient été arraisonnés le 4 janvier dernier, suite à une inspection aérienne sénégalaise. Ils ont été libérés, libéré au bout de deux semaines, après paiement d’une amende d’un de dollar américain (650.000.000 FCFA). Le Oleg Neydenov fait 120 mètres de long et embarque quatre vingt personnes. Sur les tractations, il affirme n’avoir jamais pressé. 

mercredi 5 mars 2014

MENDICITE: Pierre Atepa indique l’argent des taxes sur les cigarettes et l’alcool

Par Mamadou Lamine BA  
Pierre Goudiaby (Atepa)

L’architecte pierre Atepa Goudiaby, a proposé, hier, que l’argent qui sera collecté des taxes sur les cigarettes et sur l’alcool, serve à sortir les Talibés de la rue et mettre fin au phénomène de mendicité des enfants. Il s’exprimait à l’occasion de la commémoration de l’an un de la disparition des neufs talibés, dans un incendie, à la Médina.

« Aux autorités qui ont augmenté les taxes sur l’alcool et sur les cigarettes, qu’on puisse passer une loi, pour que cette augmentation là qui peut se faire immédiatement, que cet argent puisse servir, pour qu’il n’y ait plus de talibés dans les rues de notre pays », a-t-il déclaré. C’est possible, selon lui, indiquant qu’il « suffit tout simplement de la volonté ».

Pierre Atepa, affirme qu’on n’est pas obligé de fumer, on n’est pas obligé de boire de l’alcool. Il propose donc, et demande à ce que les autorités essaient de voir comment, en haussant les taxes sur l’alcool et la cigarette, « nous pouvons organiser cette solidarité » parce qu’à son avis, il y a que cela qui pourra sortir les enfants de la rue.

Il rappelle qu’après l’incendie, dans lequel a péri ces enfants, « pendant trois à quatre semaines, il n’y avait pas de talibés dans les rues de Dakar ». Mais pourquoi, s’interroge t-il, les autorités ont elle reculé, contrairement au défilé général et aux promesses collectives. Ce n’est pas normal, à son avis, que ça se passe sous les yeux des policiers et gendarmes.

Il veut que les forces de l’ordre suivent les enfants mendiants jusqu’à leurs écoles (Daaras) et interpellent les gens qui les envoient. « J’ai suivi, une fois, un talibé il y a cinq ans jusque de là où il venait. J’ai dit à son maitre que ce n’était pour ça que ses parents le lui avait confié », a-t-il rappelé. Donc, pense t-il, les policiers et les gendarmes peuvent faire de même, « pour respecter la vie des enfants ».

Le réseau des journalistes et animateurs pour la protection des enfants a marché pour dire « plus jamais ça ». Ils étaient accompagné par « la cantine du cœur », dirigé par André Lambert, président de l’Association Mamadou et Bineta ». Il a fait lâcher des colombes devant des enfants qu’il a habillés en blanc pour symboliser l’événement, et demander plus de respect pour les enfants maltraités. 

AN I DE L'INCENDIE A LA MEDINA: La récupération politique condamnée

Par Mamadou Lamine BA   
André Lambert

Le fondateur de la « cantine du cœur », André Lambert trouve scandaleux qu’une journée de commémoration de la mort de jeunes enfants soit reprise à des fins politiques. «  Doudou COULIBALY a décalé l’horaire la marche qu’il a organisée suite à notre article de la commémoration de l’évènement que nous avions publié depuis 1 mois sur les réseaux internet », dénonce t-il, dans un communiqué.

M. Lambert ne pense pas qu’une marche puisse faire beaucoup avancer dans le domaine de l’exploitation  et la maltraitance des enfants dans le monde. « Une marche est en général organisée dans le cadre de conflits sociaux et ce ne sont pas des pancartes qui vous faire bouger ces honteuses pratiques », explique le document.

Il déplore que leur « lâcher de 9 colombes blanches, porteuses d’un message pour ces 9 enfants, ait été complètement occulté par une certaine presse ainsi que la pose de la plaque commémorative fixant à la date du 3 mars comme date de la 1ère journée mondiale pour ces enfants maltraités et exploités dans le monde ». Il salue la grandeur de Pierre ATEPA qui a prononcé des paroles très fortes.

Par contre, il se dit honteux pour son pays, la France, d’avoir constaté le peu d’assistance d’européens à cette manifestation. M. Lambert  regrette qu’ils ne soient pas concernés par le malheur quotidien de ces enfants et le fait qu’ils ne soient dans ce pays que pour les bonnes choses.                                                                                         

PAPA DIOUF: « Le maire refuse de rejoindre ma permanence »

Par Mamadou Lamine BA  
Papa Diouf

D’après le coordonnateur communal de l’Apr à Diamniadio, le maire sortant, arrivé à deux jours des législatives de 2012 dans le parti, refuse de se ranger derrières les précurseurs du parti dans le zone. « Je l’ai accueilli mais il refuse de rejoindre ma permanence. Il cherche à se représenter à travers son titre de maire. Je pense qu’il a une folie de grandeur », a martelé M. Diouf.

« Nous sommes venus ici pour arrondir les angles mais nous n’avons pas trouvé un terrain d’entente parce qu’il campe toujours sur sa position. Et c’est inimaginable que je le trouve à ce qu’il veut. C’est impossible », ajoute Papa Diouf, qui déplore que l’édile de Diamniadio raisonne en tant que maire et non en tant que militant. Il enfonce que le bilan du maire, surtout la gestion du foncier, est contre lui. 

AIDA SABARA: « La parité sera appliquée à cent pour cent ou rien »

Par Mamadou Lamine BA      
Aida Sabara

Aida Sabbara, une des responsables de l’Alliance Pour la République affirme que « la parité sera appliquée comme le prévoit la loi, sinon les femmes prendront leur responsabilité devant l’histoire. « Il y a des hommes qui évoquent le mérite. Ils ne veulent pas entendre parler de la parité. Nous ferons face à eux et la faire appliquer à cent pour cent », lance t-elle.

Aida défie qu’elles vont veiller scrupuleusement à ce que la loi soit appliquée dans sa plénitude.  Nous sous battrons pour que la liste qui sera présentée aux locales soit une liste paritaire. Elle invite ses sœurs militantes au combat pour que personnes en les mettent à l’écart. « Je les demande d’œuvrer à faire de la parité une réalité dans le département de Rufisque », a-t-elle lancé.  

DEMBA DIALLO: « Si Omer Seck est choisi, nous perdrons 7 sur les 12 localités »

Par Mamadou Lamine BA   
Demba Diallo

Demba Diallo, militant de l’Apr à Rufisque avertit que si Omer Seck dispute des postes électifs, alors qu’il est déjà Pca, les militants qui sont derrière les autres responsables voteront contre.  « S’il force, nous perdrons Yenne, Sendou et Bargny. Aujourd’hui on risque de perdre sept (7) localités sur douze (12). Et nous faisons face à un maire puissant », a-t-il prévenu. 

Il poursuit que « si on met propose Abdou Salam Gueye, on risque de perdre le nord, la commune la plus vaste du département avec quatorze (14) sièges. Il appelle à la vigilance de Macky Sall et à la prudence de Thierno A. Sall. Il propose la formation d’une équipe forte et soudée qui peut conduire le parti aux élections avec des chances des les remporter.

Le mandataire de la coalition Macky 2012 à Rufisque Nord, dénonce que Thierno Alassane Sall ait choisi Souleymane Ndoye, Omer Seck et Abdou Salam Gueye qui sillonnent le département au nom du parti. « Ce n’est pas le rôle d’un facilitateur. Il n’a pas le droit d’envoyer des personnes pour diviser les militants du parti », crache M. Diallo.

Demba Diallo alerte que si les problèmes persistent, le parti perdra Rufisque aux élections locales, affirmant que « les commissions mises en place par les trois personnes précitées n’engagent pas ni le parti li le département mais eux-mêmes ». A son avis, Omer, qui est le beau frère de Macky Sall, devait être le fédérateur et non un élément de division dans le parti.

RUFISQUE: Les républicains à couteaux tirés

Par Mamadou Lamine BA       
Thierno Alassane Sall

Permanences plurielles, adversité, division et affrontements internes sont les maux de l’Apr du département de Rufisque. Ils se sont rencontrés, ce weekend à la permanence sur la VDN, pour arrondir les angles. Mais les échanges n’ont abouti qu’à un comité provisoire, dans la douleur. Les femmes exigent la parité dans les listes, sans quoi, elles s’opposeront aussi à leur manière.

Les responsables de l’Alliance Pour la République (Apr-au pouvoir) de Sébikotane, Diamniadio et de Rufisque dudit  département se sont retrouvés dimanche, à la convocation de Thierno Alassane Sall, superviseur. Ils se sont affrontés par militants interposés, créant des interruptions lors des interventions. Un comité, né dans la douleur, a été concocté pour séparer les protagonistes.

Thierno Alassane Sall, recevant la délégation de Diamniadio, a précisé qu’il n’avait pas de candidat à la mairie de cette collectivité, où le maire sortant, Mamadou Moulaye Gueye, qui a rejoint l’Apr à deux jours des élections législatives de 2012, veut briguer son siège. Ce que rejettent les fondateurs du parti dans la zone. Certains l’accusent de se targuer de son titre de maire pour se représenter. « Nous nous y opposerons », a défié Papa Diouf, coordonnateur communal de l’Apr.

La rencontre avec les responsables de Rufisque, qui a duré quatre heures, a connu tous les remous. Les interventions ont été interrompues à maintes reprises, par des militants de deux protagonistes, Omer Seck  et Allé Seck, tous deux candidats pour la mairie de la ville… La situation a été si tendue que Thierno A. Sall a lâché que « si nous ne sommes pas ensemble, on perd ».

C’est la politique qui est comme ça, a-t-il dit, adressant aux deux antagonistes que le moment est venu pour faire preuve de dépassement face aux enjeux des élections.  « Quelque soit la position qu’on prend, si c’est pour diviser notre maison, sauf si c’est pour faire un départ définitif, elle n’est pas juste. On est à un de ces moments cruciaux », a-t-il asséné.

A partir de ce moment, j’ai compris le message…Les malentendus  « ses mandataires », il a laissé entendre que les erreurs de ces derniers seront corrigées. Un comité de seize personnes élargies aux jeunes et aux femmes en plus des enseignants, a été retenu pour continuer le travail sur le terrain en attendant que les nuages disparaissent sur le parti. 

Selon des indiscrétions venues de Rufisque, c’est le choix du superviseur, sur les personnes de Souleymane (Jules) Ndoye, Omer Seck et Abdou Salam Gueye, auxquels il a demandé de faire le travail de sans avoir, au préalable, informé et consulté les autres sensibilités, qui créé les malentendus. Des réunions, selon notre source, ont été tenues avec une frange du parti à l’insu d’autres tendances.