mardi 11 mars 2014

CULTURE: Pul’art Bi débarque avec « Nafoore »

Par Mamadou Lamine BA      
Djiby Ba alias Pul'art Bi

Le jeune artiste chanteur Hal Pular de saint Louis, Djiby Ba, alias Pul’art Bi annonce un album composé de dix neuf titres et un intro. L’opus, son premier, mélange d’amour, de social accès sur la pauvreté, de modernité avec les bienfaits et méfaits des téléphones portables, de l’amitié, de son Fouta d’origine, un hommage à sa maman et une chanson délire sur les réseaux sociaux. Il chante aussi Saint Louis et le Jolof. En Français, en Anglais, en Wolof et son Pular, il a servi tous ses fans, nationaux et internationaux.

Le rappeur vole aujourd’hui de ses propres ailes avec son label, Tin Tinoy. Né d’un père griot, joueur d’un instrument à corde, Peulh, la musique est dans son sang. Ce qu’il a lui-même pratiqué pendant sa tendre jeunesse. Il est entré dans le Hip Hop en 1997 mais les choses sérieuses ont débuté en 2000. Après avoir fréquenté deux groupes de rap, il s’est lancé en carrière solo six ans après, à Dakar, avant de rallier sa ville natale en 2010, où il s’est jusque là installé. 

Il explique que le concept Nafoore fait référence à quelque chose qui a de la valeur, qui sert à quelque chose, qui te rend utile. Ses dix sept ans passés dans le milieu, ont été une école. « J’ai beaucoup appris et servi. En quelque sorte ça m´a rendu utile à moi-même et à mon entourage », dit il. Son message à l’endroit de ses collègues rappeurs est celui de paix, amour et harmonie. « Beaucoup pensent le rap est une musique de bandits, mais le rap est un créateur d’emplois avec des milliers de jeunes qui y gagnent légalement leurs vies.

Mieux, le Rap a démontré qu’il est un porteur de valeurs citoyennes. « Y’en A Marre a donné l’occasion à des millions de sénégalais de s’exprimer et d’agir de manière citoyenne et responsable, à un moment crucial de notre histoire. Ça c’est le rap qui en est la base. Il y a aussi le Journal Rapé, qui une création de notre génération qui fait le tour du monde, sans mentionner d’autres exemples », exprime fièrement Pul’arBi. Il explique qu’ils ont leur éducation sénégalaise qui ne les permet pas de dire n’importe quoi, qui pourrait heurter leurs parents. 

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