jeudi 9 janvier 2014

IMMOBILER: Momar Ndao invité à se limiter à "ses denrées"

Par Mamadou Lamine BA     
Momar Ndao

L’Association Nationale des Locataires du Sénégal (anls), porté sur les fonds baptismaux ce jeudi, a, par la voix de son président Bassirou Diène, demandé à Momar Ndao, président de l’association des consommateurs du sénégalais à se limiter à « ses denrées alimentaires » et ne pas empiéter les territoires des autres associations existantes au Sénégal.

« Il existe une association mise sur pied pour défendre les intérêts des locataires au niveau national. Nous l’invitons à ses domaines de compétences… A ce propos, nous demandons au ministre de l’intérieur de règlementer les associations pour éviter qu’une seule ne s’arroge des compétences qu’elle n’a pas », lit-on dans la déclaration dont nous avons reçu copie.

M. Diène précise que ce n’est la personne de M. Ndao qui les intéresse. « Nous sommes contre ses agissements, son activisme à vouloir  représenter toute association qui travaille dans la défense des droits et intérêts des sénégalais. Son association a été créée sur la base des denrées alimentaires… Aujourd’hui il est dans toutes les sauces : électricité, eau, immobilier », déplore t-il.

L’anls a signé, dans le cadre de la lutte contre la cherté des loyers, un partenariat avec l’association nationale des personnes des personnes accidentées vivant avec handicap (Anpavh). Ils comptent combattre la surenchère. « Nous ne comprenons qu’un bâtiment construit pour une durée de cent ans, que le propriétaire veuille récupérer son argent en une ou deux décennies », expriment-ils.

Ils entendent aussi lutter contre les locations clandestines, les trois mois d’avance et la prolifération des mauvaises constructions, exigeant la présence d’architectes… pour le respect des normes de construction, surtout à Dakar.  Ils souhaitent aussi que l’Etat détruise les bâtiments et immeubles vétustes ou mal construits, abritant des locataires.

Par ailleurs, l’association veut que les autorités étatiques prennent en compte, dans les constructions des édifices et lieux publics, « les personnes  vivant avec handicap ». Ils demandent le gouvernement à construire de nouvelles prisons et réhabiliter les anciennes pour répondre aux normes internationales des droits de l’homme. 

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