L’entrée au campus social de l’université
Cheikh Anta Diop est filtrée, depuis ce vendredi. A la petite porte, sur l’avenue
Cheikh Anta Diop, menant aux pavillons
Pm4 et Pm5, quatre vigiles montent la garde et exigent la carte d’étudiant à
tout le monde, sous le regard des policiers postés à une dizaine de mètres des
lieux. Les détenteurs sont autorisés à
passer, les autres sont invités à rebrousser chemin.
Mesure extraordinaire ou nouvelle
règle, les vigiles affirment qu’ils ne sont pas autorisés à s’exprimer sur ce
qu’ils font. Chez les étudiants, cette nouvelle donne est diversement appréciée.
Maïmouna Dème, étudiante en Lettres approuve le principe. « N’importe qui
entre dans le campus. Je pense qu’avec
cette mesure, il y aura plus de sécurité pour nous », exprime t-elle.
Moise Sagna, étudiant à la Faseg,
ne partage pas la mesure. « On n’a pas besoin de tout ce contrôle pour
entrer. Quand la majorité viendra, combien de temps allons-nous perdre pour
accéder à notre campus », s’interroge t-il. Il pense que c’est un début de
la mise en place de la police universitaire. « L’Etat applique déjà ce que
nous avons dénoncé depuis le mois de juillet », dit-il.

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