lundi 30 décembre 2013

DISCOURS DE NOUVEL AN: Ce que les étudiants attendent de Macky Sall

Par Mamadou Lamine BA   

Macky Sall, Président de la République
Le collectif des étudiants des universités du Sénégal attendent de Macky Sall un recul sur les réformes de l’enseignement supérieur. « Nous attendons qu’il dise ce soir, devant les sénégalais, qu’il revienne sur la hausse des frais d’inscriptions et instruise le paiement immédiat des bourses avant le 06 janvier 2014 », a tonné Ndème Dieng, porte parole du jour.

Ils veulent aussi entendre du chef de l’Etat sur la question des bourses. « Nous lui donnons un ultimatum. Si les bourses ne sont payées jusqu’au 06 janvier, nous paralyserons l’enseignement supérieur à l’échelle nationale à partir du 08 janvier jusqu’à l’infini », a averti M. Dieng, lors d’une conférence de presse tenue au restaurant Central du Pavillon A du campus universitaire de Dakar.

Les étudiants invitent le président à prendre conscience de la gravité de l’heure, de la complication de la situation dans les unisériés publiques du pays et de considérer leurs préoccupations. « Nous voulons payer 15.000f pour le premier cycle, 30.000f pour le second et 60.000f pour la Thèse », ont t-ils proposés, soutenant qu’aucune autre proposition n’est acceptable pour eux.

Ils veulent, en outre, traiter avec le chef de l’état, après cinq rencontres infructueuses avec le ministre Mary Teuw Niane, qu’ils jugent « incapable » de résoudre leurs préoccupations. « Nous ne voulons plus traiter avec lui, mais avec le chef de l’Etat en question. Car c’est lui qui a été élu par le peuple pour prendre en charge ses préoccupations », ont il exprimé.


Ils refusent de tomber dans le piège de leur ministre de tutelle qui propose d’échelonner le paiement des frais d’inscription. Ce qui, selon eux, constitue une caution de ces montants proposés par l’état. « Le ministre fait dans l’entêtement », déplore Ndème Dieng, défiant « qu’ils rejettent le principe de l’augmentation » que Mary Teuw Niane veut faire payer par tranches.  

EDUCATION: Vers plus de compétence langagière des enseignants en français

Par Mamadou Lamine BA 
Sérigne Mbaye Thiam

Le ministre de l’éducation, Sérigne Mbaye Thiam, a annoncé, samedi à Dakar, lors de la journée mondiale des enseignants,  que son département a récemment introduit une requête de financement au niveau de la France et de l’organisation internationale de la francophonie (Oif) pour le renforcement des capacités  des enseignants en compétence langagières en français.  

« Nous avons l’action prioritaire qui est le renforcement des capacités des enseignants. Nous avons un certain nombre de projets que nous déroulons. D’abord il y a un important renforcement des capacités des enseignants  dans le partenariat pour l’amélioration de la lecture et des mathématiques ainsi que des sciences », a déclaré le ministre de l’éducation. 

Toujours, dans le relèvement de la qualité de l’enseignant pour une éducation de qualité, Sérigne Mbaye Thiam affirme qu’ils essayent d’avoir une situation de référence sur la qualité des enseignants. Ce qui a motivé un certain nombre de tests, d’études pour avoir une situation de référence ; à partir de laquelle, au niveau de l’axe stratégique numéro un du Projet d’Amélioration de la Qualité et des Apprentissages.

Cependant, il a invité à l’auto-interrogation sur l'importance et le rôle des enseignants dans le système éducatif », a-t-il dit, rappelant que « des enseignants de qualité sont indispensables pour une éducation de qualité, cette dernière étant à la base de tout processus de développement. Il a relevé que la principale variable scolaire qui influe sur les résultats des élèves reste la qualité de l’enseignant. 

Il a profité de cette journée, tenue à la place du souvenir africain, pour décorer une quarantaine d’enseignants méritants. Ils ont été élevés dans les ordres nationaux du lion et du mérite. Ces distinctions constituent, selon lui, un encouragement pour les jeunes générations à prendre à cœur leur métier d’enseignant qui est un intrant de qualité important dans le système éducatif.

Le ministre s’est réjouis d’être  ce jour avec eux,…pour fêter l’excellence chez ces femmes et hommes disséminés sur l’étendue du territoire national et qui ont la redoutable charge de fournir à la nation des ressources humaines de qualité. « C’est la raison pour laquelle des enseignantes et enseignants méritants seront honorés en ce lieu au nom de Monsieur le Président de la République », a-t-il dit. 

13ème APPEL DU MODA: Education, responsabilité et implication contre la corruption

Par Mamadou Lamine BA    
Moda

Le Mouvement pour la Dignité de l’Afrique (Moda), s’est, pour la treizième édition de son appel à la paix, penché sur le point de vue et la position de l’islam vis-à-vis de la corruption. Trois panels ont rythmé la journée, tenue  à Sorano, ce samedi. « Un citoyen bien éduqué, une responsabilité dans l’éthique et l’engagement de tous, sont les remparts contre la corruption », a dit le juriste, Ismaïla Madior Fall. 

Pour le président du Moda, la corruption est inhérente à l’être humain, sans distinction de race, de religion ou autre appartenance. Elle est causée par la pauvreté, par des dirigeants véreux et une insuffisance de foi en Dieu. Elle se manifeste par des hommes qu’il ne faut pas à une place indiquée, la course aux biens et le détournement envers les sages.

Pour la combattre, il invite à une « auto-comptabilité, une introspection et à la révision de nos actes quotidiens ».  Il invite aussi les citoyens, de quelque bord, de dénoncer cette pratique aux conséquences sociale, économique et politique dévastatrices, par la conscientisation des masses qui, selon lui, à la longue, peut convaincre les corrupteurs et les corrompus à changer.  
Car « la corruption est source de décadence, de démotivation de toute initiative  personnelle ou publique de développement. Elle favorise les inégalités sociales à travers le clientélisme sélectif », lit-on dans un document… Elle est une entrave à la croissance économique en décourageant les investissements privés nationaux et étrangers, diminuant ainsi les recettes fiscales de l’état.

L’être humain, selon Cheikh Moustapha O. Niasse, doit vouloir le juste milieu et éviter de verser dans les extrêmes qui mènent à sa perte. « Le meilleur des vœux et actes est la mesure », a-t-il renseigné devant des centaines de personnes venues assister à ce colloque. Il a rappelle une tradition du prophète Mouhammad (Pssl) qui veut que tout acte soit mesuré et permanent.

Massamba Mbaye, traitant sur « l’éthique : bouclier contre la corruption », a souligné que le corrupteur et le corrompu sont tous les deux, à un même niveau moral. Il a soutenu que la corruption a des incidences négatives sur le développement du Sénégal, ce qui, selon le directeur général de Dmedia, fonde la mise en place des instruments de lutte tels que la Crei et l’Ofnac. 

Il déplore la banalisation de la pratique. « Tant qu’un chauffeur se dira qu’il peut conduire sans permis et glisser un billet de banque au policier pour s’en sortir ; tant les agents des mairies réclameront une somme pour faire leur travail, tant que les bureaucrates voudront se faire rémunérer pour le service pour lequel l’état les paient…, le pays ne décollera pas », a-t-il exprimé.


Le Moda invite à la responsabilité collective et incite les sénégalais de dénoncer le phénomène pour faire face à la corruption. « Si la corruption n’est pas maitrisée, le pays risque de basculer dans de graves crises aux conséquences incalculables, dans la perversion des valeurs et même saper le respect des droits humains et la transparence et affaiblit les institutions publiques ». 

jeudi 26 décembre 2013

PAIX SOCIALE: Le Moda pour l’interdiction des médias ethniques et confrériques

Par Mamadou Lamine BA  
Moda

Cheikh Moustapha Ousseynou Niasse, à la tête du Mouvement  pour la Dignité de l’Afrique (Moda) veut l’interdiction des médias à connotation ethnique et confrérique pour préserver la cohésion sociale au Sénégal. « On assiste de plus en plus à une forme de sectorisation dans les médias. Et qui dit secte dit séparation, ce qui est une menace pour le pays », a-t-il déclaré lors d’un point de presse tenu ce mercredi à Dakar.  

Il ajoute que tant qu’il y a la cohésion sociale, l’unité et la paix seront préservées. Mais dès qu’il y a des brebis qui s’égarent volontairement, sous le regard de l’Etat, il y a des problèmes. C’est pour cette raison qu’il attire l’attention sur ce danger qui guette le Sénégal et  demande l’interdiction de ces médias « divisionnistes ». Il propose plutôt « des programmes standards où tout le monde se retrouvera et aura sa part ».

Le Moda se dit opposé à l’avortement médicalisé et compte lancer une contre pétition. « Les défenseurs de cette idée veulent se baser sur une particularité pour fonder leur jugement. Nous ne sommes pas d’accord. C’est contraire à la morale islamique. Nous lancerons une contre pétition avec des millions de signatures que nous déposerons sur la table de l’Etat », a-t-il avertit.

C’est pour, selon le petit fils de Baye Niasse, prouver que ceux qui agitent cette question sont une infime minorité contre la majorité de la population qui veut que les vies soient préservées. Il rappelle que dans certains pays occidentaux où la pratique a été légalisée, des gens en ont abusé, causant des dégâts considérables. « C’est ce que nous devons éviter », a-t-il dit, ajoutant que l’islam est « préventionniste ». 

Il demande aussi à l’Etat de bannir la prostitution dans les rues de Dakar, notamment à la place de l’indépendance, dans les rues des Almadies, entre autres lieux, exercée par des non sénégalais.  « Si cette pratique persiste et se généralise, elle deviendra une déperdition des valeurs morales et culturelles de notre pays. Encore qu’elle est en train de piétiner la dignité de certains citoyens.

Aux chefs religieux, il invite d’abandonner la politique et de retourner à l’enseignement du Coran et des recommandations du prophète Mouhammad (pssl). « Vous êtes des régulateurs sociaux. Vous êtes les lumières qui éclairent la société. Et une communauté sans guide court à sa perte. Elle va vers l’impasse, au risque de se cogner contre des dangers », a-t-il lancé à ses paires guides religieux et spirituels.

Le Cheikh recommande aux riches de se rapprocher et d’accompagner les pauvres pour réduire le fossé qui continue à se creuser entre eux. « Investir  dans vos localités respectives afin que les habitants travaillent et gagnent  leur vie en toute dignité.

Sur la crise Centrafricaine qu’il qualifie d’un conflit interreligieux, il sollicite de la part du secrétaire général des nations Unies, Ban Ki Mun, l’envoi d’une délégation composée  du Pape François et le Roi Abdallah, gardien des deux Saintes Mosquées de la Mecque et de Médine (en l’Arabie saoudite) pour atténuer la tension sociale qui sévit dans ce pays et prouver que l’Islam et le Christianisme peuvent vivre ensemble.


EDUCATION: Pour le contrôle des programmes de certaines écoles arabes

Mandir Diop, jeune sénégalais, a passé quatre ans dans l'université Iranienne de Dakar avant
Mandir Diop, ex étudiant en Iran
d'attérir à Teheran, où il a passé vingt deux (22) jours 
à Qom, la capitale du savoirDéçu par ce qu’il qualifie d’utilisation par les autorités de cette institution, il lance un appel au chef de l’état sur l’identité et les intentions de certaines personnes qui viennent au Sénégal. « Le président doit, à travers les autorités compétentes, vérifier les personnes qui viennent s’implanter au Sénégal et les intentions qui les animent », conseille t-il. 

Pour lui, certains ont des intentions inavouées et veulent sacrifier les enfants du pays. « Si l’état laisse chacun ouvrir son école arabe, dérouler son programme, ça peut générer des conflits demain. Parce que d’aucuns veulent nous formater à leur guise », Mandir Diop.  Il affirme que les autorités chargées de l’éducation doivent veiller à ce que les écoles ouvertes dans le pays, soient en règle.

Ces écoles, selon lui, doivent être déclarées et reconnues par l’état, qui doit s’informer du programme d’étude et ce qui s’y passe. « Nous croyons à ce que nos guides et érudits nous ont légué  comme savoir et comportement, et ça nous suffit. Nous n’avons donc pas besoin que des gens viennent nous apporter autre chose», martèle t-il, d’un ton coléreux.

Ses camarades d'infortune et lui ont été seléctionnés pour aller poursuivre leurs études en Iran, après quatre ans passés dans l'école de Dakar, où il devait obtenir une Licence. arrivés dans ce pays, ils apprendront, à leur grande surprise que cette école n'est non seulement pas reconnue par les autorités chargées de l'éducation en Iran, mais sue leur diplôme n'est pas valable, parce qu'il manquait des matières qu'ils devaient compléter pour la reconnaissance dudit sésame. 

Pis, dans le règlement intérieur de "la maison des étrangers" où ils habitaient, les nouveaux venus sont traités de la même manière que les anciens, sans période de mise à niveau. A cela s'ajoute l'apprentissage du Chiisme, base de l'enseignement théologique. Enfin, le mariage par contrat déterminé n'agréait pas les six étudiants sénégalais qui ont préféré rentrer au pays, avertir leurs cadets qui sont encore dans leur ancienne école et attirer l'attention de l'Etat du Sénégal sur cette nébuleuse. 

mardi 24 décembre 2013

CENTRAFRIQUE: l'armée français accusée de partialité

Des musulmans ont manifesté, à Bangui, contre la passivité de l’armée française devant les
L'armée française en action à Bangui
exactions et tueries perpétrées sur des musulmans sans intervenir. Dimanche matin, trois combattants de l'ex-rébellion ont été également tués par les militaires français dans la capitale Centrafricaine, Bangui.

Plusieurs milliers de musulmans ont manifesté dimanche à Bangui contre l’opération militaire française Sangaris, après la mort le matin même de trois combattants Séléka dans un accrochage avec des soldats français.

Dans l’après-midi, les manifestants se sont rassemblés dans le centre-ville et ont ensuite marché pacifiquement sur une grande avenue vers le quartier musulman PK5. La marche s’est déroulée sans incident.

«Non à la France», «Hollande criminel!», scandaient notamment les protestataires, qui entendaient dénoncer «la partialité» des militaires français déployés depuis début décembre en République centrafricaine (RCA), où ils tentent de mettre fin à des violences interreligieuses à grande échelle.

Dimanche matin, trois combattants Séléka avaient été tués dans un accrochage avec des soldats français, au cours d’une opération de désarmement des groupes armés dans un quartier nord de la ville, selon des sources concordantes. L’état-major français a refusé de s’exprimer sur le sujet jusqu’à présent.

L’incident avait provoqué une première manifestation de quelques dizaines de personnes, des sympathisants de l’ex-Séléka qui avaient bloqué une grande avenue allant à l’aéroport avant d’être dispersés par des policiers congolais de la force africaine en Centrafrique (Misca).

Près de 1.600 soldats français sont déployés en RCA, dont un millier à Bangui, dans le cadre de l’opération Sangaris, déclenchée le 5 décembre au plus fort d’une vague de violences entre chrétiens et musulmans qui a fait près d’un millier de morts.

Les militaires français tentent depuis lors de désarmer les belligérants. Ils ont neutralisé en priorité les combattants de l’ex-Séléka, aujourd’hui pour la plupart désarmés et cantonnés.

Privés de la protection de ces Séléka dans la rue, de nombreux musulmans sont furieux de l’action des soldats français, s’estimant laissés à la merci des atrocités des milices chrétiennes «anti-balakas» et des exactions des chrétiens, très majoritaires dans la capitale.

AFP

VIDEO EGYPTE: le ministre de l'intérieur échappe à un attentat

lundi 23 décembre 2013

EDUACTION: Aïssatou Gaye pour une actualisation des livres au programme

Par Mamadou Lamine BA     
Aïssatou Gaye, élève en Tle L'B


Aïssatou Gaye, élève en classe de terminale L'B aux Maristes, veut que les écrivains actualisent leurs œuvres. « Ce serait bien qu’ils écrivent sur des sujets d’actualité susceptibles de nous intéresser un peu plus. On est confrontés à des œuvres pas du tout attrayant, qui ne donnent pas goût à lire pour l’élève. C’est ce qui explique qu’on ne veut pas lire certains livres au programme », confie t-elle. 

Elle dit attendre les écrivains sur des sujets relatifs aux maux de la société, aux problèmes auxquels elle est confrontée. « Que ce soit au niveau politique, culturel, au niveau de la perte des valeurs. Ça peut intéresser les apprenants », estime t-elle. Elle s'éxprimait un peu avant l'ouverture de la conférence sur "la lecture", empêchée par des étudiants, à l'Ucad II, ce jeudi. 

Elle est aussi pour un réaménagement du programme scolaire afin de l’adapter au contexte actuel. « Je ne veux pas qu’on écarte tout ou change tout, parce qu’il y a des livres classiques d’intérêt général, qui transcendent les temps, qu’il faut donc préserver. Mais il faut nécessairement renouveler d’autres oeuvres pour nous intéresser un peu plus sur le plan littéraire ».

Du livre et de l’internet, la lycéenne pense qu’il y a une interdépendance entre ces deux supports dans la société actuelle. « On ne peut pas éradiquer les livres, c’est la base de tout. Mais ce serait aussi bien d’alterner ou de faire 50% avec les livres et l’autre moitié par le net pour amener les jeunes à mieux se familiariser de l’outil informatique et l’internet », affirme t-elle.

CULTURE: Cheikh Hamidou Kane pour des livres en langues locales

Cheikh Hamidou Kane, écrivain sénégalais, souhaite la transcription des ouvrages
Cheikh Hamidou Kane, écrivain sénégalais
dans nos langues locales. Mieux, il prône la scolarisation des enfants africains en leurs langues pour développer une littérature et accroitre le nombre de lecteurs. Il s'éxprimait en marge de la conférence sur la lecture, avortée, à l'Ucad II, ce jeudi. Entretien.

Entretien réalisé par Mamadou Lamine BA

Quels rôles peuvent jouer les langues nationales dans la stimulation de la lecture?
La meilleure manière possible pour sauver la lecture c’est de poursuivre le travail qui a été entrepris depuis maintenant une cinquantaine d’année pour moderniser, transcrire les livres dans nos langues nationales. La majeure partie de la population dans nos pays parlent encore ces langues nationales  même s’ils ne savent pas les lire et écrire. Ceux qui lisent et écrivent langue française sont une minorité. Par contre si on donne aux gens qui parlent Pulaar, Manding, Diola, Wolof et autres la possibilité d’écrire et de  lire dans ces langues là, il est probable qu’à cd moment le nombre de lecteurs va s’accroitre en proportion de la population qui s’exprime par les langues orales. 

Ça passera nécessairement par l’alphabétisation, que doit faire l’Etat ?
L’alphabétisation et  la scolarisation dans les langues nationales de la maternelle jusqu’au supérieur. Je suis persuadé que si on faisait un effort plus important pour que les fils et les filles des peuls apprennent à lire et à écrire en Pulaar, de même pour les Diolas, Malinkés, etc., se développera une littérature locale beaucoup plus importante que celle en langue française. Et les lecteurs seront plus nombreux.

A quand le prochain ouvrage de Cheikh Hamidou Kane ?
Mon ambition, avec un certain nombre d’autres écrivains, artistes et musiciens de dépasser l’écriture de l’Aventure Ambigüe ou des Gardiens du Temple ou l’écriture de l’épopée de Soundjata Keita. Avec Djibril Tamsir Niane, nous pensons qu’on peut, en utilisant le théâtre, le cinéma, la bande dessinée, donner une meilleure connaissance des épopées telle celle de Soundjata, la fondation de l’empire du Mali. Nous travaillons là-dessus. 

jeudi 19 décembre 2013

UCAD: Des étudiants empêchent deux rencontres en une semaine

Par Mamadou Lamine BA  
L'Ucad II occupé par les étudiants

Et de deux. Des étudiants, opposés aux réformes de l’enseignement supérieur au Sénégal, dont l’augmentation des frais d’inscriptions, ont saboté, pour la seconde fois en une semaine, la tenue d’une conférence sur « la lecture »,ce jeudi, après un forum qui devait se tenir, le mardi, sur « l’insertion des diplômés » de l’institution, avec comme invités, des chefs d’entreprises nationaux.

Pour ce jeudi, ils s’opposaient à la venue du professeur Souleymane Bachir Diagne, qu’ils considèrent comme un anti-modèle qui aurait déclaré, en 2004, en quittant le Sénégal pour les Etats Unis, qu’il se préoccupait de l’avenir de ses enfants. D’autre part, ils souhaitent l’évacuation médicale d’Ibou Diouf, qui a perdu son œil gauche suite à une balle blanche qu’il a reçu en plein visage le mardi.

Les étudiants, lors d’un sittings tenu, ce jeudi matin, devant la direction du Coud, ont réaffirmé leurs fermes volontés de lutter contre la hausse des frais d’inscriptions. Par la suite, ils se sont dirigés, calmement, vers l’Ucad II où des personnalités, dont d’anciens ministres de la république, avaient pris place pour assister à la conférence, et mis fin à la cérémonie.

Le recteur, ému, n’a pas pu prononcer un mot devant les étudiants qui avaient pris d’assaut le présidium et qui s’étaient emparé du micro. Saliou Ndiaye, dépassé, troublé et peiné, écrase une larme, incapable de répondre aux interpellations des journalistes sur ses entements sur cette deuxième interruption de cérémonie en une semaine dans l’institution qu’il dirige.

Réactions…

Cheikh Hamidou Kane, écrivain : « C’est décourageant »

L’ancien ministre de la culture du Sénégal, Cheikh Hamidou Kane s’est dit animé par un sentiment de désolation pour ce pays, en ce haut lieu du savoir. « Que des soi-disant étudiants empêchent la tenue d’une conférence animée par les meilleurs esprits  de notre pays et de l’Afrique, sans donner des arguments valables et compréhensibles, c’est décourageant. Je suis attristé et préoccupé par l’avenir de mon pays », a-t-il soutenu.

Djibo Leyti Ka : ancien ministre de l’éducation: « Il faut protester dans le calme »

Djibo Leyti Ka,, ancien ministre de l’éducation, a indiqué la voie du dialogue pour éviter l’impasse. « Il faut absolument que le gouvernement, les étudiants et le rectorat se parlent. Sinon c’est l’impasse. C’est déplorable », s’est-il offusqué. Il affirme connaître les étudiants qui sont, pour lui, intolérables face à l’injustice et l’iniquité. 


Il suggère que les étudiants soient écoutés comme alliés, partenaires par les autorités. Il ne partage, tout de même pas, l’attitude destructive de certains qui usent de la violence pour se faire entendre. « Il faut protester, mais de façon calme et civilisée. On ne se bat pas en criant et en cassant. Il faut lutter avec des arguments convaincants », a-t-il tenu. 

mercredi 18 décembre 2013

ENSEIGNEMENT: Un grand prix du président pour la craie annoncé

Par Mamadou Lamine BA 
Enseignement

La journée mondiale den enseignants se tiendra, le 28 décembre, à la place du souvenir africain, a annoncé, dans un point de presse au camp Jeremy de l’Ucad, le président du Comité National du 5 Octobre, Aliou Dansokho, enseignant retraité. La nouveauté, dans cette cérémonie, est le jumelage avec le Grand prix du Président pour la Craie (GPPC). 

Le thème est « les enseignants (tes)  ouvrent les portes vers un monde meilleur ». Quatre sous-thèmes seront animés, par différentes personnes ressources. Il s’agit  de la politique de recrutement des enseignants (enjeux et défis), du rôle et de la responsabilité de l’enseignant pour un système éducatif de qualité,  de l’enjeu et défi du dialogue social et enfin de place de l’autorité nationale, assurance et qualité. 

Lors de cette journée, des enseignants émérites seront primés. L’initiative vise à inciter les enseignants  à  persévérer dans leurs efforts quotidiens mais aussi et attirer d’autres personnes, réticentes, à embrasser la fonction enseignante. Des efforts, selon M. Dansokho, ont été faits mais il reste encore de grands défis à relever pour l’amélioration des conditions du personnel enseignant.

« Tant que l’enseignant sera confiné dans une vie médiocre, avec un salaire maigre, on ne fera que tuer le système éducatif », a soutenu M. Dansokho. D’ajouter que le monde, a plus besoin, aujourd’hui de ressources humaines de qualité. Il a invité l’état à avoir cette lecture de la situation et de valoriser les enseignants, quelques soient les incidences politiques et financières.

Il déplore la base de recrutement qui fait que l’enseignement soit la jalonnée frustration et de désespoir, à même de mener des grèves de faim. « L’enseignant ne doit pas être un misérable. Il faut des efforts pour le motiver afin que le travail soit un plaisir et non une contrainte, une source de vie. Cela  pour une plus grande compétitive et d’assurer la relève  dans la joie et la disponibilité.

« Nos gouvernants doivent dépasser leurs egos et prendre de la hauteur pour valoriser la fonction enseignante. C’est à eux de réduire les tensions par le dialogue franc, productif», a-t-il affirmé. Pour Aliou Dansokho, personne n’a intérêt à aller vers une année turbulante.il souhaite que les ruptures annoncées soient vécues  et que les enseignants travaillent dans l’espoir que l’état respecte ses engagements. 

VIOLENCES A L'UCAD: Ibou Diouf y perd un œil

Par Mamadou Lamine BA  
Oeil endommagé

Ibou Diouf, étudiant en 2ème année à la faculté des sciences et techniques, de l’Ucad, a perdu un œil suite aux affrontements entre les forces de l’ordre et les étudiants, ce mardi. « Il a reçu une balle blanche qui l’a atteint à l’œil. Il a été évacué à l’hôpital principal où il a passé la nuit au bloc opératoire. Ce matin, nous avons appris qu’il a perdu l’œil », nous a relaté  Yves Leonard Nzally, étudiant en droit.

D’autres étudiants, selon la même source, ont été blessés, dont un qui a perdu son bras. Pour lui, cette nouvelle donne ne fera que galvaniser les étudiants. « Nous sommes déterminés à lutter contre ces réformes, contre les nouveaux frais d’inscription imposés par les autorités universitaires et l’Etat du Sénégal et contre l’installation d’une police universitaire », a-t-il tenu.

A son avis, l’état peut encore annuler les nouveaux tarifs, soutenant que les nouveaux bacheliers inscrits, par contrainte, ne font même pas le un pour cent (1%) de l’effectif de l’institution.  « Si l’autorité veut imposer des réformes impopulaires au prix d’une année instable, nous dégageons notre responsabilité », a-t-il lancé. Il dénonce la présence des policiers aux alentours de l’Ucad.

Le mardi matin, des étudiants se sont opposés à tenue d’un forum entre l’Ucad et des chefs d’entreprises sur l’insertion des diplômés dans le marché du travail. Ils avaient bloqués toutes les voies d’accès de l’Ucad II, où devait se tenir la rencontre, pour empêcher Mary Teuw Niane, de s’y rendre.  La police est alors intervenue pour dégager les chemins. Il s’en est suivi des affrontements jusqu’aux environs de 13 heures. 

mardi 17 décembre 2013

UCAD: Un forum sur l’emploi des diplômés annulé par les étudiants

Par Mamadou Lamine BA  
Etudiants poursuivis par la police

Des étudiants de l’université Cheikh Anta Diop  ont empêché, ce mardi matin, la tenue d’un forum sur « la professionnalisation de l’offre de formation  de l’Ucad et l’insertion des diplômés ». Le recteur, vu la tension qui  entourait les lieux, a annoncé la suspension du forum, à 10 : 25 minutes, se refugiant dans le bloc de sécurité, derrière le présidium.

« Je ne pense pas que ce soit la bonne attitude. Nous avons convié le monde de l’entreprise pour aider à dénicher des emplois pour ces étudiants. Si les patrons d’entreprises sont obligés de repartir parce qu’ils sont en insécurité, c’est dommage », s’est offusqué Ibrahima Samba Dancoco, organisateur de la cérémonie.   Il a annoncé le renvoi du forum jusqu’à ce la situation soit apaisée.

Une cinquantaine de chefs d’entreprises étaient attendus à ce forum pour discuter de l’insertion des étudiants dans le marché du travail.  La rencontre visait à trouver une solution au chômage de ses diplômés, en comblant le gap entre l’inadéquation de formation-emplois et la qualité des relations avec le monde du travail.

Lundi soir, des étudiants avaient menacé de saboter la tenue du forum. Ce mardi matin, de bonne heure, ils ont barré toutes les voies d’accès à l’Ucad II.  Ils ont mis feu à des pneus, des morceaux de bois morts et des cartons pour bloquer le chemin aux automobilistes. Vers dix heures et quart ils commencent à jeter des pierres sur le balcon où de tenaient debout des participants.

Le forum a pour objectif de mobiliser le plus grand nombre d’employeurs et de responsables de syndicats de patrons autour de l’emploi des diplômés de l’institution et surtout instaurer un dialogue instructif et suivi entre les employeurs potentiels, les enseignants-chercheurs et les étudiants. L’Ucad cherche à améliorer sa pertinence en développant ses relations avec le milieu de travail.

YVES ARMAND BENAO, VICTIME D’UN PROJECTILE 
Yves Armand Benoa

« Il faut qu’ils respectent les autres »

Yves Armand Benao, étudiant, a reçu un projectile sur sa tête occasionnant une saignée qui l’a obligé à se retirer dans la salle où il a reçu le secours de quelques personnes avant de se faire évacuer vers le service médical. « Ils font la grève pour les étudiants et c’est leurs propres camarades qu’ils caillassent. Ils faut qu’ils respectent les autres et fassent la part des choses », a-t-il asséné.

"Quelle Afrique pour ses jeunes?"

Le groupe des amis de la francophonie et des experts Africains, Européens et Canadiens ont réfléchi sur l'avenir de la jeunesse Africaine. Madame Penda Mbow, historienne et féministe livre ses attentes par rapport à cette rencontre de partage d'expériences.  Elle au micro de Lamine BA

lundi 16 décembre 2013

PAPA N. SENE: « Pour que le Sénégal décolle, il faut une rupture avec la France »

Par Mamadou Lamine BA  
Papa Ndiamé Sène, ancien député Sénégalais

« Si on ne contrôle pas la monnaie, on ne contrôle pas l’économie. Et par delà, la politique de crédit. Du coup, on n’a pas la main mise sur l’autonomie de la politique économique du pays. Car la monnaie c’est la liberté frappée », a affirmé Papa Ndiamé Sène, ancien député à l’assemblée nationale du Sénégal, originaire de Bambéye.

Il est pour rupture en douceur avec la France sur le franc CFA en faisant des aménagements. « C’est comme un bébé qui a un an, deux ans, on lui trouve un pantalon et une chemise. Mais à cinquante après, s’il est toujours nourri, c’est trop. C’est une caricature », déplore t-il. Il souhaite que notre pays aille plus vite dans des réformes, dans une révolution en douceur.

M. Sène déplore l’attitude capitaliste et le faux jeu des banques présentes au Sénégal. « Les banques thésaurisent, prennent l’épargne et ne participent au développement. Alors que le développement  d’un pays, c’est d’abord l’investissement, dans l’industrie, à long terme  et non au court terme ».

Il a laissé entendre que notre pays est crédible et ça ne date pas d’aujourd’hui. C’est tout un processus qui nous a valu des institutions stables depuis l’indépendance. Il se dit satisfait de « l’assainissement dans la gestion des affaires publiques entrepris par les nouvelles autorités politiques du pays ».

Les difficultés qu’il y a entre les partis et les hommes est normal, selon lui. Il les qualifie de crises de croissance, avant de prédire leur fin prochaine. « Dans dix ans, quinze ans, tous les partis que vous connaissez vont disparaitre », a-t-il soutenu. Il exhorte, en outre, aux uns et autres de faire en sorte que leur choix politique soit une vérité dans tout ce qu’ils font au quotidien.

L’ancien député trouve normal que l’assemblée n’ait aucune indépendance, justifiant que dans tous les pays du monde, « l’exécutif a toujours eu besoin d’une majorité à l’assemblée pour faire sa politique, pour sa stabilité politique ». Selon lui, le député ne peut pas couper la branche sur laquelle il est assis. « A mon temps, on a voté des choses auxquelles on ne croyait pas », rappelle t-il, souriant.  

Il souhaite que les députés soient écoutés, et que leurs préoccupations soient prises en compte. Il n’apprécie pas que les projets de loi soient votés et que les propositions de lois des députés ne passent pas. « Je ne suis pas pour un régime parlementaire. Je veut un régime présidentiel amélioré pour une meilleure  séparation des pouvoirs et un peu plus de pouvoir  à l’assemblée nationale ».

Papa Ndiamé Sène invite ses compatriotes à « agir en tant que simple citoyen ». Pour lui, chaque citoyen doit être utile à son pays, être altruiste, apporter des solutions aux besoins de son temps. « Je suis allé à l’assemblée pour avoir les moyens de réaliser mes aspirations pour le peuple  parce qu’un parlementaire doit représenter le peuple », a-t-il rappelé.  

dimanche 15 décembre 2013

AGRICULTURE: « Les jeunes veulent retourner à la terre, mais… »

Par Mamadou Lamine BA 
Aîssatou Diouf, étudiante en gestion

« Je suis prête, et c’est le cas pour beaucoup de jeunes que je connais, à retourner à la terre. Nous avons une bonne terre qui répond à beaucoup de cultures. Si l’état met en place une bonne politique agricole, suivi d’un traitement acceptable des acteurs, nombre de jeunes retourneront à la terre », a déclaré Aïssatou Diouf, en réponse à l’appel du chef de l’état au retour à la terre.

Les jeunes qui sont témoins des bons impayés il y a quelques années de cela ne veulent pas se retrouver dans ces mêmes situations qui ont conduit beaucoup de leurs amis et parents hors des campagnes vers les centres urbains pour y espérer trouver de quoi subvenir à leurs besoins et venir en aide à leurs familles respectives.

L’étudiante en gestion, dans un institut de la place affirme qu’aucun pays, avec des atouts naturels comme le nôtre, ne peut se développer sans l’agriculture. Pour elle, il faut moderniser le matériel d’exploitation agricole pour alléger le travail et accroitre le rendement, financer les engrais de qualité et les mettre à la disposition des paysans à temps.

En plus, selon Mlle Diouf, «  le plus important, c’est de bien payer et au bon moment les récoltes. Pour éviter qu’elles se retrouvent souvent dans les mains des agriculteurs qui sont obligés de les brader ». Elle veut aussi que l’état régule l’importation de certains produits dérivés des cultures  locales pour assurer l’écoulement de la production sénégalaise et mettre un terme à l’exode rural.

L’état actionnaire dans les entreprises

« Le personnel dans les entreprises sénégalaises est vieillissant. L’état peut subventionner les entreprises, lesquelles vont, en contrepartie, engager des jeunes compétents pour y pratiquer et se faire une expérience. L’état sera ainsi actionnaire et permettra aux jeunes de bénéficier d’une occasion de se qualifier et de s'améliorer dans le temps, en activité », soutient Aïssatou Diouf.

Pour elle, dans la théorie, un apprenant peut être bien en classe mais médiocre dans la pratique et vis versa. Elle préfère que les autorités scolaires identifient les élèves aptes à poursuivre les études et ceux qui peuvent évoluer dans tel ou tel domaine d’activité et les y spécialiser plutôt que d’imposer des cours théoriques durant des années sans savoir rien faire par elles ou pour elles.

Education à la patience

Mlle Diouf veut que les autorités communiquent avec les jeunes, les éduquer à la patience et les sensibiliser davantage sur les vertus du travail. Elle les invite les jeunes à ne pas être trop sélectifs dans la recherche d’emploi, soulignant que le premier emploi peut être une porte ouverte à d’autres fonctions. Elle impute tout de même  l’impatience des jeunes à la longue attente dans les coulisses du marché de travail. 

vendredi 13 décembre 2013

ISRAEL: Une députée noire interdite de donner du sang

Le Magen David Adom, l'équivalent de la Croix Rouge israélienne, a provoqué un
Le Kneset
scandale mercredi en refusant le don de sang de la députée noire d'origine éthiopienne Pnina Tamano-Shata.

Dans l'enceinte même du Parlement à Jérusalem, à l'occasion d'une opération de don organisée par le Magen David Adom, l'équivalent de la Croix Rouge israélienne, la députée noire Pnina Tamano-Shata, d'origine éthiopienne, n'a pu faire don de son sang comme elle le désirait.

Une responsable de cet organisme, filmée et enregistrée par une caméra vidéo, lui a expliqué que "selon les directives du ministère de la Santé, il n'est pas possible d'accepter le sang spécial d'origine juive éthiopienne".

Un véritable scandale en Israël où les médias ont, depuis, révélé que pour selon le ministère de la Santé, le sang des juifs d'origine éthiopienne qui ne sont pas nés en Israël est susceptible de propager des maladies notamment le sida.

Lors d'une interview sur la chaîne de télévision privée "10", la députée s'est insurgée contre "cet affront fait à toute une communauté en raison de la couleur de sa peau". "J'ai 32 ans, je suis arrivée à l'âge de trois ans en Israël, j'ai effectué mon service militaire et j'ai deux enfants, il n'y aucune raison de me traiter de la sorte", s'est-elle indignée.

"Rien n'a changé"

Et ce scandale n'a rien de nouveau. Pnina Tamano-Shata a rappelé qu'il y a 16 ans une grande manifestation de la communauté des juifs éthiopiens avait eu lieu à Jérusalem lorsque les médias avaient révélé que les autorités sanitaires se débarrassaient sans l'utiliser du sang donné par les membres de cette communauté.

"Depuis cette époque où j'ai moi-même manifesté, rien n'a changé", a-t-elle déploré.
Après des consultations, les responsables du Magen David Adom ont indiqué qu'ils étaient prêts à accepter le sang de la députée, mais que celui-ci serait congelé et ne serait pas utilisé, a précisé le site internet Ynet.

Alerté, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a appelé la parlementaire membre de Yesh Atid, un parti centriste membre de la coalition, pour lui exprimer son "admiration" et indiqué qu'il allait faire examiner les directives à l'origine de cette affaire.

En tout, plus de 100.000 juifs d'Éthiopie ont immigré en Israël au cours des trente dernières années, notamment lors des opérations "Moïse" et "Salomon", en 1984 et en 1991.
Actuellement, plus de 120 000 Juifs éthiopiens, dont 80 000 nés en Afrique, vivent en Israël, où ils sont victimes de discriminations.


(Avec AFP)

mercredi 11 décembre 2013

EDUCATION: Ndèye Awa Ndoye pour une école qualificative au Sénégal

Par Mamadou Lamine BA   
Ndèye Awa Ndoye, élève en classe de 1ère

Ndeye Awa Ndoye, 17 ans et élève en classe de première L au lycée Seydou Nourou Tall, a affirmé qu’il est temps que le système éducatif Sénégalais soit qualificatif à partir de la seconde. « L’école doit être qualificative aujourd’hui, sinon il y aura plus de chômeurs et de mécontents dans l’avenir », a-t-elle dit, en marge de la journée de réflexion tenue à l’Ucad II sur « quelle Afrique pour ses jeunes ».

Elle assimile la violence notée dans les lycées et universités publiques à la non-qualification des jeunes élèves et étudiants Sénégalais. « Les jeunes ne peuvent rien faire pour eux même. Du primaire au supérieur », a-t-elle déploré. Elle souhaite que l’état pense à reformer pour améliorer la qualité de l’éducation pour servir de levier de la croissance de l’économie et du développement.

Ndeye Awa Elle suggère aux gouvernants d’explorer d’autres méthodes de qualifier les jeunes qui ne souhaitent pas poursuivre les études jusqu’à l’université à travers des formations professionnelles qui les permettent de s’auto-employer et de subvenir à leurs besoins. Il ne sert à rien, selon elle, de continuer à former des gens qui vont grossir les rangs des diplômés sans emplois.

Pour la régénération de la forêt, la lycéenne se dit prête à aller en campagne ou à la périphérie des zones urbaines pour reboiser. Elle invite, en outre, l’état à mettre en œuvre sa politique de financement des jeunes qui n’ont pas accès faciles aux crédits dans les banques classiques et  qui veulent monter leurs propres entreprises.


mardi 10 décembre 2013

APRES LES GANGS : Mike Tyson prend la plume

Sa tumultueuse carrière, mais aussi sa jeunesse, l’alcool, la drogue, la violence, les femmes,
Mike Tyson
ou son amour des livres… Le boxeur américain n’esquive rien dans sa biographie.


Mike Tyson aurait pu bâcler sa biographie comme il a sabordé sa fin de carrière et son dernier combat, perdu par abandon face au très anonyme Irlandais Kevin McBride, qui n’a plus gagné grand-chose depuis. Mais celui qui fut le plus jeune champion du monde des lourds a toujours préféré les succès expéditifs aux victoires obtenues aux points. 

La biographie du boxeur américain, la Vérité et rien d’autre, qui vient de paraître aux éditions les Arènes, peut donc être comptabilisée comme un 45e KO à l’actif de «Iron» Mike Tyson, 47 ans.

Drague : comment mettre en confiance la femme ?

Comment draguer une fille et la mettre en confiance ? Nous avons déjà appris, que pour
Drague
draguer une fille, nous devons procéder en 4 étapes. La dernière fois nous avons vu la première étape de la drague, et nous avons vu comment aborder une fille. Elle n’a pas pris ses jambes à son cou, et il semble que nous avons passé avec succès la première étape de la discussion.

L’engagement est très court pour draguer une fille : il dure une ou deux minutes au maximum. Maintenant nous devons très rapidement passer à la deuxième étape de la drague, celle, où  l’on va se présenter l’un à l’autre afin de mettre en confiance.

Pour démarrer, la meilleure solution est de dire quelque chose du genre: <<Au fait, je m’appelle X, et toi comment t’appelles-tu? >>. Ainsi nous faisons comprendre à notre interlocuteur (trice) que nous nous intéressons à elle. Une fois, qu’elle aura annoncé son nom, ajoutons, l’air un peu coquin <<Enchanté(e) de faire ta connaissance!>>. Précisons qu’il est souvent préférable d’employer le tutoiement, car cela permet un style plus personnel et plus intime. Nous passons maintenant à une discussion qui vise à faire connaissance. En même temps, poursuivons et accentuons notre synchronisation.

Pendant l’engagement nous avons copié la posture et les gestes de notre partenaire. C’est la synchronisation, une technique de psy. Ce procédé donne des résultats surprenants. Nous allons maintenant enfoncer le clou. Continuons et affinons notre synchronisation

Draguer et mettre en confiance avec la voix.

Pour draguer une fille, nous devons ajuster les éléments caractéristiques de notre voix sur celles du partenaire que nous sommes en train de charmer: le ton, le volume, le timbre, le rythme. Copions en premier lieu le volume de sa voix puis son rythme. Afin de mieux nous ajuster, posons-nous les questions suivantes: comment parle notre partenaire ? Par à-coups, de manière saccadée? Insiste-t-elle sur certains mots ? Reprenons chacune des particularités significatives. Les caractéristiques vocales de notre voix doivent épouser les siennes au mieux.

Draguer une fille avec les micro-comportements

Les micros comportements sont de toutes petites variations de la physiologie. Par exemple un très léger sourire, un geste infime d’un doigt, des rougeurs, la chair de poule, la transpiration, la pression sanguine, la tension musculaire, la dilatation des pupilles… En pratique, il est difficile de draguer et de se synchroniser sur ces infimes variations, mais essayons de faire le maximum! Pour draguer une fille, reprenons ses mimiques faciales, la façon qu’elle a d’entrouvrir les yeux et les mouvements de sa bouche. Reflétons aussi sa manière de respirer.

Draguer une fille avec le style de discussion

Notre partenaire peut avoir une façon, bien à elle de s’exprimer et pourra employer un style soutenu, ou au contraire un style plus familier. Pour draguer une fille, reprenons donc son registre conversationnel. Si il (elle) termine régulièrement ses phrases par des formules du genre <<tu sais>>, <<tu comprends>>, faisons de même. En portant attention aux mots prononcés, nous nous rendrons compte qu’il (elle) emploie certains plutôt que d’autres. Nous devrons nous aussi utiliser ces termes caractéristiques.
Remarque: pour draguer une fille, une synchronisation efficace implique de ne pas avoir soi-même de tics de langage. Par exemple, nous ne devons pas finir toute nos phrases par l’onomatopée <<hein!>>  Si, nous avons de tels tics, commençons par nous corriger.

Draguer une fille avec les sens.

Notre cerveau traite une foule d’informations, venues de l’extérieur par l’intermédiaire de nos 5 sens: vue, ouïe, toucher, odorat, goût. Ces sens conditionnent notre représentation du monde. Nous les classons en 2 groupes:

Le groupe principal: ouïe, vue, kinesthésique (le sens  kinesthésique  correspond au sens tactile.). Le groupe secondaire: odorat et goût.

Parmi tous ces sens, nous en avons un, dit dominant, qui est plus développé que les autres. Il appartient toujours au groupe principal. Ainsi nous pouvons être visuel, kinesthésique ou auditif. 40% des personnes sont visuelles, 40% sont auditives, 20% sont kinesthésiques. Heureusement, il est assez facile de classer un individu dans l’une de ces trois catégories. Comment repérer le sens dominant de quelqu’un?
Les visuels se représentent le monde en priorité par des images. Leurs yeux vont très fréquemment vers le haut lorsqu’ils réfléchissent. (N.B: il s’agit ici d’une deuxième application de l’interprétation des mouvements oculaires. Ceci n’a donc plus rien à voir avec la détection des individus réceptifs!) Ils parlent en général rapidement, par à-coups, avec un débit saccadé et ont une voix plutôt aiguë et nasale. Ils utilisent souvent des mots évoquant une image. Ainsi, ils emploient volontiers des termes tels que:  » c’est clair, être aveuglé par…, être à l’œil, éclaircir les idées, tape-à-l’œil, à l’œil nu, idée lumineuse, au vu de …, brillantes perspectives, être dans le flou… »
Les auditifs sont sensibles aux sons et aux mots. Leurs yeux bougent régulièrement latéralement vers leurs oreilles. Ils font attention aux mots qu’ils choisissent, parlent plus lentement, ont une voix plus rythmée et plus timbrée. Ils sont en général plus décontractés. Ils utilisent des expressions en rapport avec leur système de représentation dominant: « ça sonne bien, bien entendu, mâcher ses mots, c’est d’accord, mot pour mot, à vrai dire, que me chantes-tu là, au diapason, ça ne me dit pas, rythmé, alarmant, mélodieux… »

Les kinesthésiques réagissent aux sensations physiques mais aussi plus que les autres aux émotions. Leurs mouvements oculaires vont souvent en bas à gauche. Ils sont beaucoup plus lents, parlent calmement et ont une voix plus profonde et grave. Ils adoptent une posture décontractée mais sont plus craintifs et ont d’avantage besoin d’être rassurés. Ils utilisent volontiers des expressions comme: « saisir une occasion, garder le contact, toucher du doigt, déconnecter, s’accrocher, nœud de l’action, tenir bon, ambiance chaleureuse, contacter… »

Les mots que nous employons ne sont donc pas le fruit du hasard mais sont liés à notre système de représentation sensoriel. Pour affiner notre synchronisation, nous allons donc nous exprimer en utilisant les termes correspondants au système sensoriel dominant de notre partenaire. Si elle est visuelle exprimons-nous en employant par exemple « je vois que …, c’est clair,  etc… ». Si elle est auditive utilisons plutôt « qu’entends-tu par là, c’est d’accord… » . Si son mode privilégié est  kinesthésique utilisons des mots comme  « votre idée est concrète, solide, fiable, ferme, ambiance lourde, je sens que…,  contacter… ».

Conclusion

Pour draguer une fille, à la deuxième étape, on se présente pour la rassurer et la mettre en confiance. Nous utilisons une technique de psy simple mais absolument redoutable: la synchronisation. Imitons-la! Cherchons à copier le ton de sa voix, le  style de sa discussion. Utilisons les mots et des expressions  qui correspondent à son système sensoriel dominant. Testez et vous verrez : elle se sentira progressivement en confiance.

La prochaine fois nous en saurons encore plus pour mettre en confiance une fille. Et si vous pouviez créer le climat d’intimité idéal qui la fera craquer?