« Je suis prête, et c’est le cas pour beaucoup de
jeunes que je connais, à retourner à la terre. Nous avons une bonne terre qui
répond à beaucoup de cultures. Si l’état met en place une bonne politique
agricole, suivi d’un traitement acceptable des acteurs, nombre de jeunes
retourneront à la terre », a déclaré Aïssatou Diouf, en réponse à l’appel
du chef de l’état au retour à la terre.
Les jeunes qui sont témoins des bons impayés il y a quelques
années de cela ne veulent pas se retrouver dans ces mêmes situations qui ont
conduit beaucoup de leurs amis et parents hors des campagnes vers les centres
urbains pour y espérer trouver de quoi subvenir à leurs besoins et venir en
aide à leurs familles respectives.
L’étudiante en gestion, dans un institut de la place affirme
qu’aucun pays, avec des atouts naturels comme le nôtre, ne peut se développer
sans l’agriculture. Pour elle, il faut moderniser le matériel d’exploitation agricole
pour alléger le travail et accroitre le rendement, financer les engrais de
qualité et les mettre à la disposition des paysans à temps.
En plus, selon Mlle Diouf, « le plus important, c’est
de bien payer et au bon moment les récoltes. Pour éviter qu’elles se retrouvent
souvent dans les mains des agriculteurs qui sont obligés de les brader ». Elle
veut aussi que l’état régule l’importation de certains produits dérivés des
cultures locales pour assurer
l’écoulement de la production sénégalaise et mettre un terme à l’exode rural.
L’état actionnaire
dans les entreprises
« Le personnel dans les entreprises sénégalaises est
vieillissant. L’état peut subventionner les entreprises, lesquelles vont, en
contrepartie, engager des jeunes compétents pour y pratiquer et se faire une
expérience. L’état sera ainsi actionnaire et permettra aux jeunes de bénéficier
d’une occasion de se qualifier et de s'améliorer dans le temps, en
activité », soutient Aïssatou Diouf.
Pour elle, dans la théorie, un apprenant peut être bien en
classe mais médiocre dans la pratique et vis versa. Elle préfère que les
autorités scolaires identifient les élèves aptes à poursuivre les études et ceux
qui peuvent évoluer dans tel ou tel domaine d’activité et les y spécialiser
plutôt que d’imposer des cours théoriques durant des années sans savoir rien
faire par elles ou pour elles.
Education à la
patience
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