jeudi 26 décembre 2013

EDUCATION: Pour le contrôle des programmes de certaines écoles arabes

Mandir Diop, jeune sénégalais, a passé quatre ans dans l'université Iranienne de Dakar avant
Mandir Diop, ex étudiant en Iran
d'attérir à Teheran, où il a passé vingt deux (22) jours 
à Qom, la capitale du savoirDéçu par ce qu’il qualifie d’utilisation par les autorités de cette institution, il lance un appel au chef de l’état sur l’identité et les intentions de certaines personnes qui viennent au Sénégal. « Le président doit, à travers les autorités compétentes, vérifier les personnes qui viennent s’implanter au Sénégal et les intentions qui les animent », conseille t-il. 

Pour lui, certains ont des intentions inavouées et veulent sacrifier les enfants du pays. « Si l’état laisse chacun ouvrir son école arabe, dérouler son programme, ça peut générer des conflits demain. Parce que d’aucuns veulent nous formater à leur guise », Mandir Diop.  Il affirme que les autorités chargées de l’éducation doivent veiller à ce que les écoles ouvertes dans le pays, soient en règle.

Ces écoles, selon lui, doivent être déclarées et reconnues par l’état, qui doit s’informer du programme d’étude et ce qui s’y passe. « Nous croyons à ce que nos guides et érudits nous ont légué  comme savoir et comportement, et ça nous suffit. Nous n’avons donc pas besoin que des gens viennent nous apporter autre chose», martèle t-il, d’un ton coléreux.

Ses camarades d'infortune et lui ont été seléctionnés pour aller poursuivre leurs études en Iran, après quatre ans passés dans l'école de Dakar, où il devait obtenir une Licence. arrivés dans ce pays, ils apprendront, à leur grande surprise que cette école n'est non seulement pas reconnue par les autorités chargées de l'éducation en Iran, mais sue leur diplôme n'est pas valable, parce qu'il manquait des matières qu'ils devaient compléter pour la reconnaissance dudit sésame. 

Pis, dans le règlement intérieur de "la maison des étrangers" où ils habitaient, les nouveaux venus sont traités de la même manière que les anciens, sans période de mise à niveau. A cela s'ajoute l'apprentissage du Chiisme, base de l'enseignement théologique. Enfin, le mariage par contrat déterminé n'agréait pas les six étudiants sénégalais qui ont préféré rentrer au pays, avertir leurs cadets qui sont encore dans leur ancienne école et attirer l'attention de l'Etat du Sénégal sur cette nébuleuse. 

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