Vingt six (26) étudiants de nationalités Sénégalaise,
Gabonaise, Guinéenne et Malienne ont reçu leurs parchemins ce mercredi, à l’Ucad
II, devant parents, amis, personnel enseignant, technique et administratif du
Cesti. La cérémonie a été présidée par le ministre de l’enseignement supérieur
et de la recherche, Mary Teuw Niane, en présence de la marraine,
« Tata » Annette Mbaye d’Erneville.
Le directeur du centre, Ibrahima Sarr, a mis en garde les récipiendaires, face à
« une profession des plus convoitées et plus conspuées » par des personnes ou
groupes de personnes qui tentent de faire des acteurs des médias des pions à leur
solde au service de leurs intérêts. Mais, avec les valeurs et talents installés
en eux, il se dit tout de même optimiste quant à leur réussite dans le métier.
Les huit diplômés en radio, conscients des risques qu’ils
côtoieront tous les jours, ont promis de ne pas céder face à la tentation et
aux obstacles pour informer vrai, en toutes circonstances. Ils se sont engagés à
tremper le talent et l’audace dans l’humilité et la simplicité, deux valeurs
glanées au Cesti, qui les prédisposent à la réussite dans leurs projets dans le
futur.
Si la télé « rend fou », les dix sortants spécialisés
dans ce médium affirment avoir trouvé en la modestie « un remède ».
Ils se disent prêts parce que s’estimant à la hauteur de servir leurs pays
respectifs par l’information vraie à travers les différents genres que sont le
reportage, l’enquête et le compte rendu, entre autres.
Pour les huit diplômés en presse écrite, le mérite a été
récolté entre le charme de Khalîfa Babacar Ndiaye et la rigueur, la concision
et la précision de Djib Diédhiou. Le travail d’équipe à Dagana, dans le cadre
de leur session intensive, a été un
tournant décisif, sur le chemin qui les mener au bout du tunnel.
Dans son discours, la représentante des lauréats a
interpellé les patrons de presse nationaux mais aussi de la sous région, les
exhortant à puiser dans les rangs des diplômés supérieur au lieu d’engager des
personnes sans formation, ni niveau et qui, à longueur de journée, salissent et
dévalorisent la noble corporation des journalistes.
Le recteur de l’Université, Saliou Ndiaye, les a ensuite invité
à « se mettre au service de la communauté, de l’aider à comprendre
les enjeux de leurs pays et du monde et de les amener à se les approprier ».
Mary T. Niane, les aussi exhorté à être des « acteurs et producteurs d’une
information citoyenne et responsable, basée sur le tri entre le vrai et le
faux, la recoupe et la vérification ».

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