mercredi 18 décembre 2013

ENSEIGNEMENT: Un grand prix du président pour la craie annoncé

Par Mamadou Lamine BA 
Enseignement

La journée mondiale den enseignants se tiendra, le 28 décembre, à la place du souvenir africain, a annoncé, dans un point de presse au camp Jeremy de l’Ucad, le président du Comité National du 5 Octobre, Aliou Dansokho, enseignant retraité. La nouveauté, dans cette cérémonie, est le jumelage avec le Grand prix du Président pour la Craie (GPPC). 

Le thème est « les enseignants (tes)  ouvrent les portes vers un monde meilleur ». Quatre sous-thèmes seront animés, par différentes personnes ressources. Il s’agit  de la politique de recrutement des enseignants (enjeux et défis), du rôle et de la responsabilité de l’enseignant pour un système éducatif de qualité,  de l’enjeu et défi du dialogue social et enfin de place de l’autorité nationale, assurance et qualité. 

Lors de cette journée, des enseignants émérites seront primés. L’initiative vise à inciter les enseignants  à  persévérer dans leurs efforts quotidiens mais aussi et attirer d’autres personnes, réticentes, à embrasser la fonction enseignante. Des efforts, selon M. Dansokho, ont été faits mais il reste encore de grands défis à relever pour l’amélioration des conditions du personnel enseignant.

« Tant que l’enseignant sera confiné dans une vie médiocre, avec un salaire maigre, on ne fera que tuer le système éducatif », a soutenu M. Dansokho. D’ajouter que le monde, a plus besoin, aujourd’hui de ressources humaines de qualité. Il a invité l’état à avoir cette lecture de la situation et de valoriser les enseignants, quelques soient les incidences politiques et financières.

Il déplore la base de recrutement qui fait que l’enseignement soit la jalonnée frustration et de désespoir, à même de mener des grèves de faim. « L’enseignant ne doit pas être un misérable. Il faut des efforts pour le motiver afin que le travail soit un plaisir et non une contrainte, une source de vie. Cela  pour une plus grande compétitive et d’assurer la relève  dans la joie et la disponibilité.

« Nos gouvernants doivent dépasser leurs egos et prendre de la hauteur pour valoriser la fonction enseignante. C’est à eux de réduire les tensions par le dialogue franc, productif», a-t-il affirmé. Pour Aliou Dansokho, personne n’a intérêt à aller vers une année turbulante.il souhaite que les ruptures annoncées soient vécues  et que les enseignants travaillent dans l’espoir que l’état respecte ses engagements. 

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